Après impôts, les provisions sont évaluées à 195 millions $. Elles serviront à couvrir des pertes dans son portefeuille de prêts aux entreprises de production et de service du secteur pétrole et gaz.
Ces provisions auront un impact négatif de 0,54$ sur le bénéfice par action de la société pour la période de trois mois terminée à la fin du mois d’avril.
Durant l’assemblée annuelle des actionnaires de la banque, à la mi-avril, le président et chef de la direction Louis Vachon avait concédé que les inquiétudes liées au portefeuille de prêts dans le secteur pétrole et gaz n’étaient pas dissipées.
Le titre de la Nationale reculait de 0,58$, ou de 1,36%, à 41,95$ à la Bourse de Toronto en fin de matinée.
La banque a malgré tout révisé à la baisse sa cible de pertes annuelles sur créances, fixée plus tôt cette année entre 25 et 35 points de pourcentage, pour la ramener dans une fourchette de 20 à 30 points de pourcentage du total de ses prêts et acceptations bancaires.
«La qualité du crédit pour le portefeuille de prêts et acceptations dans son ensemble, excluant les prêts aux entreprises de production et de service du secteur pétrole et gaz, se maintient conformément aux attentes», révèle la société dans un communiqué.
L’entreprise dévoilera ses résultats financiers du deuxième trimestre le 1er juin.