«Ils ont été soulagés quand ils ont reçu le chèque d’assurance vie, qui leur a permis de rembourser le solde du rachat», explique Monette Malewski.
«Cela montre que notre travail est important. Il l’est pour la famille [en cas de décès d’un proche], mais il l’est tout autant pour les partenaires d’affaires, qui n’ont plus besoin d’utiliser l’argent de l’entreprise pour rembourser les parts de leur associé décédé.»
Bien épauler les clients
Pour aider ses clients, Monette Malewski s’occupe pratiquement de tout. «Je m’assure de faire toujours moi-même les réclamations auprès des compagnies d’assurance. J’assume tout le poids administratif qu’entraîne le décès d’un partenaire d’affaires ou d’un conjoint en ce qui concerne l’argent», soutient-elle.
Cette situation, Monette Malewski l’a elle-même vécue. «Lorsque j’ai perdu mon mari, j’ai dû prendre l’entreprise sur mes épaules.» À l’époque, elle était vice-présidente du Groupe M Bacal depuis plusieurs années, et s’était donc familiarisée avec son fonctionnement. Cette expérience personnelle permet de renforcer le lien de confiance avec ses clients, puisqu’elle comprend ce qu’ils traversent.
«Heureusement, je ne suis pas de ces femmes qui ne savent pas même faire un chèque. Il y avait tout de même de nouvelles tâches qui m’ont été assignées, et avec elles, un tout nouveau bagage émotif.»
Monette Malewski raconte l’histoire de la femme d’un client décédé qui n’était pas du tout engagée dans l’entreprise de son mari. Elle n’avait aucune connaissance ni des finances ni de l’entrepreneuriat.
«Elle a réussi à assurer une croissance considérable à l’entreprise de son mari. Elle était intelligente et elle avait les capacités nécessaires, mais il lui a fallu quelques années pour comprendre tous les rouages d’une entreprise», explique Monette Malewski.
Grâce à l’encadrement adéquat que la conseillère a fourni à sa cliente lorsque celle-ci en avait le plus besoin, elles ont bâti une relation d’affaires et un lien de confiance solides.