À ce jour en 2015, les actions mondiales affichent une perte de 6%, tandis que les obligations gouvernementales mondiales ont perdu 2,9%, selon le stratège Michael Harnett. Les matières premières ont quant à elle fléchi de 17%.
L’encaisse, lui, a procuré un rendement neutre.
Le stratège attribue ce résultat au fait que les investisseurs ce sont ajustés à une nouvelle dynamique: le pic des liquidités. Autrement dit, la Réserve fédérale américaine a cessé d’acheter des actifs sur le marché et s’apprête à relever son taux directeur, qui se situe près de zéro depuis longtemps.
Comme on a pu le voir particulièrement depuis août, les investisseurs tentent de retirer tout risque de leur stratégie de placement. Voilà pourquoi, par exemple, les marchés émergents ou les matières premières ont grandement souffert.
Que faudrait-il pour que les investisseurs retrouvent l’appétit du risque?
«Dans un monde sans conviction», les investisseurs se tournent vers des indicateurs techniques, selon les experts de Merrill Lynch.
Un facteur positif serait notamment que le S&P 500 ne tombe pas sous son seuil de résistance de 1850, selon les experts, qui ont récemment fait passer leur cible pour l’indice phare américain, de 2200 à 2100.
Autre élément de nature à rassurer les investisseurs: le pétrole ne doit pas toucher de nouveaux creux.
Parmi les autres facteurs, il y a une hausse des taux d’intérêt dans les pays émergents accompagnée de réformes qui permettraient aux devises de ces pays de s’apprécier.
Finalement, la résilience des consommateurs américains, car une croissance solide accompagnée d’une hausse des taux d’intérêt est le meilleur argumente pour inciter les investisseurs à retrouver le goût du risque.