Pour la période de trois mois terminée fin juillet, l’institution torontoise a dégagé un bénéfice net ajusté de 990 M$, en hausse de 8,3 % par rapport au bénéfice net de 908 M$ réalisé au même trimestre il y a un an. Le bénéfice ajusté exclut certains éléments non récurrents.
Le bénéfice par action ajusté, mesure la plus suivie par les analystes, s’est quant à lui établi à 2,45$ par action, contre 2,23$ l’action au même trimestre de 2014.
C’est nettement plus que la prévision moyenne de 2,31$ des 15 analystes sondés par Bloomberg.
«Notre solide rendement au trimestre a été soutenu par d’excellents résultats pour Services bancaires de détail et Services bancaires aux entreprises, Gestion des avoirs et Services bancaires de gros», a souligné dans un communiqué Victor G. Dodig, président et chef de la direction de la CIBC.
La principale division de la banque, les services bancaires de détail et aux entreprises, a enregistré une croissance de 7 % de son bénéfice net ajusté, à 638 M$. La division de gestion des avoirs a de son côté haussé son bénéfice net ajusté de 15 % à 143 M$. Enfin, la division des services bancaires de gros a vu son bénéfice net ajusté croître de 8 %, pour s’établir à 275 M$.
La CIBC, désignée par Bloomberg comme la banque la plus solide financièrement au Canada, a par ailleurs bonifié son dividende trimestriel de 0,03$, pour le porter à 1,12$ l’action. Celui-ci sera versé le 28 octobre.
La CIBC est la quatrième grande banque à faire connaître ses résultats. Et à l’instar de la BMO, de la Nationale, et de la Royale, la CIBC a dépassé les attentes des analystes.
Depuis le début de 2015, le titre de la CIBC a cédé près de 10 %.