Selon ce premier d’une série de sondages portant sur les questions financières associées aux Néo-Canadiens ayant immigré au Canada depuis moins de dix ans, les immigrants utilisent plus de la moitié de leur épargne pour régler les coûts initiaux d’installation, ce qui leur laisse en moyenne une épargne de 20 000 $.
Au Québec, la somme moyenne détenue par ces Néo-Canadiens est de 36 527 $, et le règlement lié aux frais liés leur laisse en moyenne une épargne de 7 388 $.
Le Sondage de BMO montre que cette somme est utilisée par 53 % des répondants aux fins d’épargne en prévision de la retraite (46 % au Québec). L’éducation des enfants est citée par 49 % des répondants, alors que 44 % d’entre eux privilégient un achat important comme une maison ou une voiture.
Les deux tiers des répondants envoient pour leur part une partie de leur argent (2 300 $ en moyenne) à des amis ou à de la famille restés dans leur pays d’origine.
« Déménager dans un autre pays et entreprendre une nouvelle vie peut comporter son lot de stress, financier ou autre; c’est pourquoi il est encourageant de constater que les Néo-Canadiens ont encore quelques économies », a déclaré Julie Barker-Merz, présidente, BMO Ligne d’action.
« Il importe cependant de s’assurer que ce qui leur reste d’argent puisse fructifier à leur avantage en veillant à ce qu’ils se familiarisent avec les bases de l’épargne et à ce qu’ils investissent dans leur nouveau milieu de vie. Il faut aussi les encourager à faire des recherches en ligne, à lire les journaux et à demander l’aide d’un professionnel financier», a-t-elle ajouté.
Selon l’étude, la venue au Canada serait motivée, dans 46% des cas, par la perspective de vivre en sécurité (37 % au Québec). Vivre dans un pays différent a été cité par 42 % des répondants, alors que 38 % l’ont fait pour trouver un meilleur emploi ou pour parfaire leur éducation (36 % au Québec).
Le sondage démontre finalement qu’un cinquième de ces Néo-Canadiens est arrivé au Canada accompagné d’un parent plus âgé, soit 22 % avec leurs parents et 20 % avec un oncle ou une tante, et que 37 % d’entre eux étaient accompagnés d’au moins un enfant.
Le sondage a été effectué en ligne par la firme Pollara, du 4 au 19 février 2015, auprès d’un échantillon de 507 personnes. La marge d’erreur est de plus ou moins 4,4 %, 19 fois sur 20.