«[Les fluctuations] sont peu susceptibles d’avoir un effet sensible sur l’économie mondiale ou sur les perspectives prometteuses des bénéfices des sociétés. Même si la correction n’est peut-être pas terminée, nous tablons sur l’atteinte de nouveaux sommets et une reprise du marché haussier à long terme au courant de l’année», affirme Jim Allworth analyste chez RBC Dominion Securities à Vancouver.
S’alignant sur l’opinion du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, RBC Gestion de Patrimoine affirme dans son rapport «Perspectives mondiales» du mois de mars que la volatilité des marchés n’aura pas de répercussions sur l’économie. Dans ce sens, leurs indicateurs de récession offrent encore des lectures «nettement positives».
En matière de placements, comme les risques de récession sont faibles, RBC recommande une légère surpondération des actions mondiales. En raison de ses valorisations et de l’amélioration de ses perspectives économiques, ils continuent de privilégier l’Europe.
Pour les autres pays, RBC garde de même un œil sur les États-Unis où ils estiment que la croissance des bénéfices devrait rester soutenue. Selon eux, le marché canadien offre plus de valeur à la suite de l’épisode fiscal, même si certains défis le guette comme les négociations de l’ALENA.
Au niveau des titres à revenu fixe, RBC sous-pondère car les banques centrales laissent entrevoir un resserrement monétaire progressif. Ce resserrement pourrait maintenir les taux des obligations à des niveaux élevés et exercer de nouvelles pressions sur les courbes des taux.