Souvent mixte, la rémunération des conseillers de la relève est fréquemment un mélange de salaires de base auquel se greffe une rémunération forfaitaire liée à la performance.
Ainsi, la conseillère ou le conseiller qui vient d’apprendre son embauche par une firme peut entamer une discussion avec son futur employeur sur ses conditions salariales.
La société spécialisée en ressources humaines Robert Half suggère huit conseils pour aider à la négociation de salaire.
Faire ses recherches
Le premier conseil est de s’assurer des tendances salariales liées à votre poste. Plusieurs sites et études peuvent aider le conseiller à faire des vérifications sur les salaires moyens avant d’entamer la discussion avec son futur patron.
Choisir le meilleur moment
La meilleure période pour parler de ses attentes salariales est après quelques entrevues, conseille Robert Half.
« Lorsque vous savez que vous faites partie des candidats favoris pour le poste ou, au plus tard, lorsque vous recevez l’offre d’emploi », écrivent-ils.
Si jamais l’employeur n’aborde pas la question à ce moment, il ne faut pas hésiter à poser la question.
Indiquer son idéal
En début de processus, il est possible que le futur directeur sollicite une « échelle salariale idéale » de la part du candidat.
Ce dernier pourrait être tenté d’offrir une échelle très large, afin d’éviter d’être écarté du poste convoité.
« Après avoir fait vos recherches, fixez quel est votre salaire de base, soit le montant minimal acceptable en deçà duquel vous refuseriez une offre d’emploi sans remord », dit Robert Half.
Le conseiller doit être prêt à donner le chiffre ou l’échelle qui soit la plus précise possible.
Pas un sens unique
Une négociation implique deux parties et il ne faut pas l’oublier. Concrètement, une fois son attente salariale divulguée, le conseiller de la relève doit justifier ce qu’il offre en échange de ce salaire.
« N’oubliez pas, plusieurs gestionnaires n’aiment pas vraiment négocier non plus, soulignent-ils. Gardez un ton positif et convivial, cela vous aidera à mener cette discussion d’une façon agréable pour les deux parties. »
Honnêteté obligatoire
La bonne foi est la clé pour réussir une négociation salariale. Les deux parties doivent être honnêtes dans la démarche. Ce qui implique de ne pas inventer d’offre salariale gonflée d’une firme fictive.
Ne pas être trop gourmand
Il ne faut pas avoir les yeux plus grands que la panse, particulièrement lorsqu’une offre raisonnable est sur la table, explique Robert Half.
« Si vous prolongez inutilement les négociations, vous risquez d’irriter le gestionnaire recruteur et cela pourrait jouer sur cette nouvelle relation que vous tentez de bâtir », écrit la société.
Tous les avantages dans la balance
Le salaire et les bonus, tout comme les avantages sociaux liés à l’embauche, sont tous des éléments à prendre en considération dans le calcul de la rémunération. Il s’agit d’autant de points de négociation, incluant les journées de vacances, le télétravail ou encore des horaires flexibles. Tous ces éléments font partie de la discussion.
Laisser la gêne de côté
Si le jeune conseiller souhaite un meilleur salaire, il doit en faire part.
Les chercheurs d’emploi acceptent trop souvent la première offre, selon Robert Half.
Ils proposent de poser la question à l’employeur s’il a une meilleure offre lors des discussions, question de connaître la latitude de ce dernier.