Sans surprises, les principaux secteurs qui engagent des professionnels en finance sont, comme l’an dernier, les secteurs de la finance et de l’assurance, indique la firme Ranstad.
La firme spécialisée en placement signale toutefois une évolution en matière de compétence recherchée. «Comme c’est le cas dans plusieurs secteurs, la principale tendance en finance et comptabilité est une dépendance de plus en plus grande envers la technologie et les données, lit-on sur leur site. En 2018, on attend des professionnels en finance et comptabilité qu’ils aient de bonnes connaissances en informatique, qu’ils sachent utiliser des outils pour déchiffrer et analyser les données et prendre des décisions financières éclairées».
Robert Half Canada rappelle qu’à la fin de 2017, le taux de chômage, à 5,7 %, se trouvait à son plus bas depuis janvier 1976. Au Québec, selon l’Enquête sur la population active (EPA) menée par le Gouvernement du Canada, l’emploi a connu une hausse de 2,2 % entre le troisième trimestre de 2016 et le troisième trimestre de 2017. À titre de comparaison, l’augmentation a été de 2,0 % à l’échelle nationale.
Des défis
Dans son rapport spécial sur la demande de personnel qualifié du 1er et 2e trimestre 2018, Robert Half Canada offre un aperçu des principaux défis qui attendent les employeurs en matière de recrutement pour 2018.
Considérant le fait que la concurrence pour l’embauche des meilleurs candidats demeure vive, Robert Half Canada est d’avis que «les entreprises doivent donc offrir aux employés potentiels ce qui leur importe le plus : une rémunération concurrentielle, un équilibre entre le travail et la vie personnelle et une expérience professionnelle stimulante».
Robert Half Canada constate que parmi les travailleurs nord-américains, 46 % seraient ouverts à changer d’emploi si l’occasion se présentait, sans être en recherche active. La raison principale qui est évoquée étant l’insatisfaction au travail (40 %).
La firme indique que les entreprises qui obtiennent le plus de succès «sont celles qui comprennent le contexte d’embauche, recrutent avec efficacité des professionnels compatibles avec leur culture d’entreprise et offrent des emplois stimulants pour fidéliser le personnel».
Ainsi, les travailleurs affirment garder leur emploi en raison de leurs collègues (49 %), du salaire (48 %), des conditions de travail (46 %) et de la sécurité d’emploi (46 %).