La note moyenne des répondants du Québec était de 72,20 sur 100 par rapport à 75,53 pour ceux de l’Ontario. La langue parlée des répondants pourrait expliquer ce faible score, selon Credo. Les répondants québécois qui ont rempli le questionnaire en anglais ont obtenu une note moyenne de 76,74, alors que ceux qui l’ont rempli en français ont eu une note moyenne de 71,42.
Cette relative faible note s’expliquerait en partie parce que davantage de répondants québécois ont dit ne pas connaître la réponse à certaines questions, ce qui a pénalisé leur note.
Voir le tableau : L’éducation financière des clients varie en fonction de leur richesse
Pris isolément, aucun facteur en particulier ne peut expliquer la faible éducation financière des Québécois.
«Au Québec, l’argent est un tabou. Cela fait partie de notre culture. Ça change, mais c’est définitivement ancré dans l’ancienne culture. Parfois, on est suspicieux à l’égard des gens qui ont de l’argent. Mais c’est en train de s’améliorer – les gens sont maintenant fiers de la réussite financière», dit Sara Gilbert, conférencière et fondatrice de la firme Développement des affaires Strategist(e).
Aucun test de connaissance financière n’est parfait, souligne Hugh Murphy, de Credo Consulting. Il n’exclut pas que l’écart statistique observé découle de la langue dans laquelle le sondage a été fait.