Le sondage, mené auprès de 1 003 consommateurs canadiens âgés entre 55 et 75 ans et ayant des actifs (pour leur ménage) d’au moins 100 000$, démontre que les fonds distincts suscitent « extrêmement l’intérêt » de 21 % des répondants, contre 30 % pour des produits portant l’étiquette de « revenu garanti à vie ». Pour les rentes, ce sont 27 % des répondants qui disent être extrêmement intéressés par ce type de produit.
L’étiquette qu’on appose aux produits est donc très importante. Selon le sondage, 41 % des répondants se disent moins intéressés par des rentes et des fonds distincts que par des produits portant l’étiquette générique de produits à « revenu garanti à vie ». Le sondage, mené annuellement par Greenwald & Associates et CANNEX, révèle que cette proportion tombe à 32 % chez les clients américains.
« En fait, 67 % des Canadiens sondés rapportent être peu familiers avec les fonds distincts en tant que produits offrant un revenu garanti à vie, alors que 41 % se disaient peu familiers avec les rentes, peut-on lire dans le rapport sur les résultats du sondage. Ces résultats se comparent avec un niveau de familiarité de 74 % pour les certificats de placement garanti et 73 % pour les fonds communs de placement. »
Craintes à la retraite
Les résultats de ce sondage ont été présentés lors de la conférence annuelle de la Canadian Association of Independant Brokerage Agencies qui se déroulait à Québec les 28, 29 et 30 mai 2018. On y apprend aussi que 80 % des répondants trouvent qu’un produit offrant un revenu garanti à la retraite est un ajout de très grande valeur aux programmes gouvernementaux, contre seulement 60 % en 2015.
Plus précisément, 76 % des femmes disent qu’un revenu garanti à vie est très important pour payer les dépenses de base à la retraite, contre 64 % des hommes. Moins de la moitié des Canadiens, soit 45 %, se disent très confiants de maintenir leur niveau de vie à la retraite. Près d’un tiers, ou 29 %, disent carrément ne pas être confiants d’atteindre cet objectif.
Les plus importantes craintes des répondants canadiens sont : l’effet de l’inflation sur leur épargne (48 %), ne pas réaliser des rendements suffisants sur leurs placements (46%), perdre de l’argent lors de baisses de marché (46 %) et ne pas être capable de payer les coûts reliés aux soins de longue durée (45 %). De plus, 43 % des répondants craignent de vivre trop longtemps et d’épuiser leurs épargnes.