Dans le cadre d’une étude commanditée par BMO Gestion de patrimoine, on a demandé aux répondants pourquoi ils étaient devenus travailleurs indépendants. Le choix volontaire a été la principale raison (invoquée par 60 % des répondants), suivi du besoin d’un nouveau défi ou d’un changement (49 %), et le souhait d’avoir un nouveau but après une entreprise précédente (19 %).
Plus d’hommes que de femmes (55 % comparativement à 43 %) ont dit avoir eu besoin d’un nouveau défi, et plus de milléniaux ont indiqué que leur choix était volontaire (62 %), comparativement aux membres de la génération X (58 %) et aux baby-boomers (54 %).
Comment aider ces clients à tirer le meilleur de leur situation?
Coordonner plan d’affaires et plan financier : le plan d’affaire permet de mettre sur papier comment le travailleur indépendant gagnera de l’argent, comme les services, les produits et la clientèle, le plan financier fixera pour sa part les objectifs à atteindre, comme le financement de la retraite ou des études des enfants.
Un bon conseiller doit prendre le temps de coordonner ces deux planifications et d’en faire le suivi. Il pourrait ainsi suggérer, par exemple, de modifier le plan d’épargne sur une base trimestrielle afin de s’ajuster aux fluctuations du revenu mensuel du client.
Aider son client à s’organiser : un travailleur indépendant doit déclarer l’ensemble de ses revenus aux autorités fiscales et payer lui-même ses cotisations au Régime de pensions du Canada. Il faut donc rappeler à son client de tenir un registre de ses revenus et de ses dépenses et, lorsque nécessaire, lui référer un fiscaliste qui le renseignera sur les exigences en matière de déclaration de revenus.
S’organiser veut aussi dire arrêter de vivre au jour le jour. Durant les mois les plus lucratifs de l’année, un bon conseiller devrait s’assurer que son client épargne les sommes nécessaires pour se constituer un fonds d’urgence. Ce fonds devrait représenter un minimum de six mois de dépenses courantes.
Couvrir le client contre divers risques : ce type de travailleurs ne peut pas compter sur une assurance invalidité fournie par un employeur. Il faut donc lui suggérer, lorsque possible et nécessaire, de souscrire à une assurance invalidité privée. Le client pourrait aussi avoir besoin d’une assurance responsabilité civile ou d’une assurance soins de santé individuelle.
Éviter les dettes : en affaires, il faut parfois emprunter pour investir, mais il faut s’assurer que son client comprend l’importance d’éviter l’endettement. On doit lui rappeler d’inclure le remboursement de ses dettes dans son budget et, si nécessaire, envisager de souscrire à une assurance-crédit.