Le secteur, qui a commencé mercredi à vendre du cannabis de façon légale, n’est « pas un centre d’intérêt » pour l’organisation qui investit les fonds du Régime de pensions du Canada au nom d’environ 20 millions de cotisants et de bénéficiaires canadiens, a précisé le responsable des affaires publiques et des communications de l’OIRPC, Michel Leduc.
Selon lui, la « minuscule, minuscule » exposition de l’Office aux activités liées au cannabis reste indirecte et résulte du fait que les sociétés de cannabis sont devenues suffisamment grandes pour remplacer des sociétés plus traditionnelles au sein des indices boursiers.
Les gestionnaires de fonds se concentrent sur les options d’investissement dans de vastes programmes, notamment les infrastructures, l’immobilier commercial et la technologie de données, ce qui ne lui laisse que peu de ressources pour les options émergentes telles que le cannabis et les cryptomonnaies, a ajouté M. Leduc.
En outre, l’Office tente de se diversifier géographiquement, ce qui signifie que seulement environ 15 % de ses fonds sont investis au Canada, a-t-il précisé.
Néanmoins, l’OIRPC, qui disposait au 30 juin d’un actif net d’environ 367 G$, pourrait un jour investir dans une entreprise de cannabis, a-t-il affirmé.
« Ce n’est pas que nous l’excluions, mais simplement que notre assiette est pleine de toutes sortes de valeurs différentes sur des thèmes différents », a-t-il expliqué.
« Nous avons un très sain appétit pour le risque et le rendement, mais nous sommes également une organisation très prudente (…) Nous avons tendance à ne pas nous laisser influencer par des choses très précises et à nous intéresser davantage à des tendances plus larges. »