Selon une enquête de la publication Money Marketing menée en vertu de la loi britannique sur l’accès à l’information, le nombre de cabinets de conseil financier serait passé de 5 746 en juin 2017 à 5 270 en février 2018, une baisse de 8,3 %.
Rappelons que les cabinets britanniques ont désormais l’obligation de se dire «indépendants» ou à «conseil restreint». Les indépendants n’ont pas de fournisseurs uniques ou privilégiés. Leurs gammes de produits sont aussi larges que l’exigent les besoins de leurs clientèles.
De leur côté, les cabinets à conseil restreint distribuent certains produits de certains fournisseurs ; leurs conseils doivent être appropriés.
À ce jour, le statut du conseil restreint reste instable puisque le régulateur n’a pas encore indiqué s’il était satisfait de la prestation des cabinets qui en font usage.
Ainsi, le groupe financier Quilter (autrefois Old Mutual), un géant de plus de 160 G$ d’actif sous gestion, a prévenu ses actionnaires des risques que comporte son modèle d’affaires axé sur le conseil restreint.
Dans un prospectus aux investisseurs, Quilter signale la possibilité de marges réduites, de coûts de conformité accrus et même d’interdiction de vente de produits au cas où le régulateur, la Financial Conduct Authority, sortirait ses griffes.