Les femmes prendraient ainsi moins de risque que les hommes, affirment des connaisseurs en finance comportementale. Toutefois, l’industrie de la gestion d’actif laisse peu de place aux talents féminins.
Selon une enquête de Morningstar, la proportion de femmes gestionnaires de fonds se situe à 11 % au Canada, comparativement à 26 % à Hong Kong, un des territoires les plus favorables au savoir-faire féminin parmi les 56 de l’enquête. Les femmes sont plus nombreuses à diriger des fonds de fonds et des stratégies passives d’investissement. Elles le sont moins à piloter plus d’un fonds à la fois. Ces facteurs peuvent influer négativement sur leur rémunération.
Une autre recherche, signée par le réputé spécialiste en finance comportementale Brad M. Barber, signale que les probabilités de promotions sont moins grandes pour les Américaines gestionnaires de fonds de placement que pour leurs homologues masculins.
En dépit de résultats similaires, leurs mandats durent également moins longtemps. Lorsque ces Américaines codirigent des fonds performants, elles en reçoivent moins le mérite que leurs confrères masculins.
Les prochaines périodes de turbulence du marché changeront-elles les choses ?