« Aujourd’hui, le secteur privé ne peut plus regarder avec une certaine distance les conflits naître à travers le monde, et penser rester en marge de ceux-ci. Par exemple, un événement de nature politique entre deux États peut se traduire par des effets concrets sur l’économie d’un pays, ses citoyens et ses entreprises. Nous devons approfondir notre réflexion sur le sujet en tirant parti du savoir et de l’expertise au sein du système éducatif ainsi que dans nos entreprises, et la Chaire Raoul-Dandurand est particulièrement bien placée pour y contribuer. La qualité de ses chercheurs, les travaux qu’ils effectuent, et leur capacité de vulgarisation reconnue seront particulièrement utiles pour faire progresser le dialogue sur ces questions », a affirmé Louis Vachon, président et chef de la direction de la Banque Nationale.
S’articulant autour de conférences, d’activités de recherche et de formations, le programme sera destiné à susciter le dialogue et à partager les plus récents constats en matière de conflits ayant une nature complexe, et qui sont constitués de diverses activités comme les cyberattaques, les campagnes de désinformation ou les sanctions économiques, généralement mises en œuvre par des États souverains. Ce nouveau programme de recherche permettra de mieux cerner les causes et les conséquences de tels conflits, et d’y trouver des éléments de solution.
« La Chaire Raoul-Dandurand a été créée en 1996 pour aider les Québécois et les Canadiens à mieux comprendre les conflits internationaux. À l’heure où les campagnes d’ingérence électorales ébranlent nos démocraties, où nous consommons des informations qui ne résistent pas toujours à l’épreuve des faits, et où notre dépendance aux technologies de l’information engendre toutes sortes de vulnérabilités, la Chaire Raoul-Dandurand est heureuse de pouvoir contribuer au développement d’une expertise canadienne sur ces phénomènes qui préoccupent de plus en plus nos sociétés », explique Frédérick Gagnon, titulaire de la Chaire Raoul-Dandurand.