1- La persévérence
« Lorsque l’on crée une entreprise, ça prend trois à cinq ans avant de se sortir la tête hors de l’eau », a affirmé jeudi Yannick Jetté, président de Groupe Jetté Assurances, lors de la Journée de l’avenir professionnel en services financiers, organisée par la division Montréal / Rive-Sud du Regroupement des jeunes courtiers du Québec.
L’important est de se concentrer sur son objectif, acquiesce Benoit Dulong, copropriétaire de GASQ Avantages sociaux.
« Ceux qui ont les meilleurs résultats sont ceux qui ont bâti leur équipe sur cinq, 10 ou 15 ans, qui se sont sacrifiés pour mieux avancer », avance-t-il.
2- L’audace
Pour réussir, il faut sortir des sentiers battus, estime M. Jetté. Personne ne va demander les services de quelqu’un qui copie ce qui se fait depuis 20 ans, ajoute-t-il.
« On procède par essai et erreur. Il faut donc aussi accepter de se tromper. Parfois, ça veut aussi dire faire un pas de recul pour mieux croître », souligne-t-il.
3- L’effort
Les meilleurs de l’industrie sont particulièrement occupés, note Gilles Bouillon, président de Planiprêt.
« Ce sont ceux qui décrochent le téléphone, répondent rapidement aux courriels et font ce qu’ils disent », précise-t-il.
Il faut toutefois se garder des moments pour réfléchir, souligne-t-il. « Arrêtez-vous, faites une introspection et prenez le temps de penser à vos objectifs. »
Une réflexion sur ses forces et ses faiblesses n’est pas non plus à négliger, juge Benoit Dulong. En se connaissant bien, on est à même de travailler sur ce que l’on fait le mieux.
4- Savoir s’entourer
« Plusieurs entreprises québécoises ne passent pas le cap des cinq ans d’existence. Pourquoi? Parce que les Québécois veulent tout faire tout seuls », lance Sébastien Guillet, président du Groupe Reso.
Il faut savoir s’entourer de personnes compétentes, mais aussi leur tendre l’oreille, ajoute Gilles Bouillon.
« Ferme-la et écoute. Laisse les réponses venir des autres et mets-les en application », conseille-t-il.
5- Voir grand
Multipliez vos objectifs par dix, conseille également M. Bouillon. « Vous en réaliserez peut-être 60 ou 70 % », mais ça sera déjà plus que prévu au départ.
Comme disait un grand sage, « think big »!