L’annonce du produit intérieur brut (PIB) réel pour le premier trimestre faisait suite à une croissance révisée de seulement 0,3 % au trimestre précédent, a annoncé vendredi Statistique Canada dans un nouveau rapport.
Il s’agissait de la plus lente progression de la croissance sur deux trimestres depuis la chute des prix du pétrole qui a entraîné une contraction de l’économie au cours du premier semestre de 2015.
Les économistes avaient prévu une croissance annualisée de 0,7 % pour le premier trimestre, selon Thomson Reuters Eikon.
Selon le rapport de Statistique Canada, la lente croissance du premier trimestre a été causée par la faiblesse du commerce net, les importations ayant augmenté de 1,9 % et les volumes d’exportation ayant reculé de 1 %, leur première baisse trimestrielle depuis 2017.
Le Canada a également enregistré une contraction importante de 9,5 % de ses exportations de produits de l’agriculture et de la pêche, ainsi qu’une baisse de 2,8 % des expéditions de pétrole brut.
Du côté positif, l’agence a déclaré que la croissance économique globale avait été stimulée par les dépenses trimestrielles des ménages les plus élevées des deux dernières années, notamment dans les secteurs de l’automobile et du matériel audiovisuel.
L’économie a également enregistré une augmentation de 8,7 % des investissements des entreprises dans les machines et le matériel, la plus forte hausse des 23 dernières années. Le gain a été en partie alimenté par des investissements importants dans des aéronefs et d’autres équipements de transport, indique le rapport.
En ce qui concerne l’avenir, le rapport du mois de mars, le dernier mois du premier trimestre, suggère que le deuxième trimestre pourrait connaître un meilleur départ. Le mois de mars a enregistré une hausse de 0,5 %, contre 0,2 % en février.
Les chiffres du premier trimestre publiés vendredi étaient légèrement supérieurs aux prévisions de la Banque du Canada, qui étaient de 0,3 %.