Après les gains enregistrés en mars, avril et mai, les ventes cumulent un gain de près de 10 % par rapport à février, qui les avait vu atteindre leur plus faible niveau en six ans, a observé l’ACI.
Les ventes de logement réalisées le mois dernier par l’entremise du service interagences de l’ACI ont progressé de 0,3 % par rapport à celles enregistrées en juin 2018. Cependant, d’un mois à l’autre, les ventes de maisons ont diminué de 0,2 % en juin, a précisé l’ACI.
« Les ventes sont excellentes au Nouveau-Brunswick, où je mène mes activités, mais la situation est bien différente en Colombie-Britannique, en Alberta et en Saskatchewan », a souligné dans un communiqué le président de l’ACI, Jason Stephen.
« En ce qui concerne les tendances du marché de l’habitation au Canada, l’écart se creuse entre l’est et l’ouest du pays », a pour sa part noté l’économiste en chef de l’organisme, Gregory Klump, avant de préciser que la détérioration des ventes dans les trois provinces les plus à l’Ouest semblait avoir pris fin.
L’augmentation du nombre de maisons vendues est survenue alors que le nombre de nouvelles maisons inscrites à la vente a augmenté de 0,8 % en juin.
Selon l’ACI, la stabilité des ventes et une légère augmentation du nombre de nouvelles inscriptions ont entraîné une baisse du ratio national des ventes aux nouvelles inscriptions à 57,1 % en juin, contre 57,7 % en mai.
Le prix moyen national d’une maison vendue en juin s’est situé à un peu moins de 505 500 $, en hausse de 1,7 % par rapport au même mois de l’année dernière. En excluant le Grand Vancouver et le Grand Toronto, où les prix moyens sont les plus élevés du pays, le prix moyen national s’établit à un peu moins de 400 000 $.
Les résultats étaient variés en Colombie-Britannique, les prix ayant reculé, sur une base annuelle, de 9,6 % dans le Grand Vancouver, de 6,6 % dans la vallée du Fraser et de 0,8 % dans la vallée de l’Okanagan. Ils ont cependant grimpé de 0,5 % à Victoria et de 4,2 % ailleurs sur l’île de Vancouver.
Les prix ont augmenté dans pratiquement toute la région du Golden Horseshoe, composée du Grand Toronto et des secteurs qui l’entourent, mais ils ont diminué dans les Prairies, où l’offre est plus élevée que par le passé par rapport à la demande.
Le prix des propriétés a augmenté de 8,3 % d’une année à l’autre à Ottawa, de 6,7 % dans le Grand Montréal et de 1,3 % dans le Grand Moncton.