Selon une analyse des consultants Oliver Wyman et Morgan Stanley, ces baisses d’impôts ont accru la rentabilité de leurs fonds propres d’environ 200 points de base.
«Le butin sera divisé entre les actionnaires, les investissements, les embauches et la philanthropie», signalent les consultants.
En revanche, les banques européennes et asiatiques faisant affaire aux États-Unis n’amélioreraient la rentabilité de leurs fonds propres que de 25 à 50 points de base. Oliver Wyman ajoute que les banques américaines vont également bénéficier d’assouplissements réglementaires touchant les effets de levier, les tests de résistance et les liquidités, «libérant des ressources financières et améliorant le bilan».
Les stratèges de Donald Trump ont un autre as dans leur jeu : la taxe appelée Base Erosion and Anti-Abuse Tax (BEAT). Selon l’agence de presse financière Bloomberg, elle pourrait avoir comme effet de gonfler les revenus américains des grandes banques étrangères et, par là même, d’augmenter leurs impôts à payer aux États-Unis.