La banque basée à Montréal a déclaré que le bénéfice s’était établi à 1,05 $ par action diluée pour le trimestre terminé le 31 juillet, alors qu’il était de 1,23 $ par action diluée il y a un an.
Sur une base ajustée, la Laurentienne a déclaré avoir gagné 51,9 M$, ou 1,15 $ par action, au cours du trimestre. Le bénéfice ajusté avait été de 59,4 M$, ou 1,34 $ par action diluée, au même trimestre l’année précédente.
Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice de 1,16 $ par action pour le trimestre, selon la firme de données sur les marchés financiers Refinitiv.
« Nous sommes la première banque canadienne à réussir la transition de notre réseau de succursales d’une offre traditionnelle à une offre 100 % Conseil, un modèle qui, selon nous, correspond mieux au style de vie et aux besoins des clients d’aujourd’hui », a notamment commenté François Desjardins, président et chef de la direction. Rappelons qu’en juillet dernier, la Laurentienne a cessé d’offrir un accès à des services transactionnels au comptoir dans la quasi-totalité de ses succursales, un virage amorcé en 2016 dont l’objectif consiste à privilégier une approche 100 % conseil d’ici la fin de 2019.
Dans cette perspective, la Laurentienne a commencé à déployer ses produits numériques auprès du réseau de conseillers et de courtiers indépendants, sous la bannière de B2B Banque. Elle prévoit les offrir à l’échelle du Canada cet automne sous la marque Banque Laurentienne.
(Avec La Presse canadienne)