Le prêteur établi à Toronto a réalisé un profit par action de 1,74 $ pour le trimestre clos le 31 juillet, ce qui était en hausse par rapport à celui de 3,105 G$, ou 1,65 $ par action, de la même période l’an dernier.
Le chef de la direction de la TD, Bharat Masrani, a indiqué que le trimestre avait été marqué par une augmentation des résultats et une croissance des produits dans tous les secteurs d’exploitation de l’institution.
« Les résultats exceptionnels que nous avons réalisés témoignent de la robustesse de notre modèle d’affaires diversifié qui nous permet d’enrichir la vie de nos clients alors que nous continuons d’innover pour l’avenir », a-t-il affirmé dans un communiqué.
Sur une base ajustée, la TD a vu son bénéfice par action passer à 1,79 $, alors qu’il avait été de 1,66 $ un an plus tôt. Les analystes misaient plutôt en moyenne sur un bénéfice de 1,80 $ par action pour le trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
« Dans l’ensemble, les résultats étaient légèrement inférieurs aux attentes, malgré le solide trimestre des activités de négociation qui nous a rappelé la volatilité de ces activités pour la banque », a observé l’analyste Robert Sedran, de Marchés des capitaux CIBC, dans une note à ses clients.
Les services de détail au Canada ont généré des profits de 1,89 G$, en hausse d’environ 2 % par rapport à ceux de 1,85 G$ du troisième trimestre de l’an dernier.
Ces mêmes activités aux États-Unis ont permis de récolter des profits de 1,29 G$, un chiffre en hausse de 12,6 % par rapport à celui de 1,14 G$ enregistré l’an dernier. TD Ameritrade a contribué à hauteur de 294 M$, soit 31 pour cent de plus que les 224 M$ de l’an dernier. Les services bancaires américains de détail autres que ceux de TD Ameritrade ont gagné 993 M$, ce qui représentait une croissance de 8,2 % par rapport à 918 M$ au même trimestre en 2018.
La division des services bancaires de gros, dont les revenus proviennent essentiellement des marchés des capitaux et des services aux entreprises et des services de banque d’affaires, a récolté des bénéfices de 244 M$, en hausse de 9,4 % par rapport à ceux de 223 M$ de l’an dernier.
Les provisions pour pertes sur prêts, soit l’argent mis de côté pour les mauvaises créances, ont totalisé 655 M$, une somme en hausse par rapport à celle de 561 M$ de l’an dernier.
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d’actions ordinaires, une mesure clé de la santé financière d’une banque, se chiffrait à 12,0 % à la fin du troisième trimestre, comparativement à 11,7 % un an plus tôt.
Fin de saison des résultats
La Banque TD était la dernière des grandes banques canadiennes à dévoiler ses résultats financiers du troisième trimestre. Ses consoeurs ont publié des résultats mitigés. Plus tôt cette semaine, la Banque Scotia a surpassé les attentes grâce aux solides contributions de ses activités en Amérique latine, tandis que la Banque de Montréal a déçu en raison de ses plus importantes provisions pour pertes sur prêts. La Banque Nationale a mieux fait que prévu, avec une croissance de sept pour cent de ses profits, grâce à la vigueur de l’économie du Québec.
La semaine dernière, la Banque Royale a enregistré une hausse de cinq pour cent de ses profits trimestriels grâce à la croissance économique au Canada et aux États-Unis, mais a raté les attentes en raison de plus faibles revenus que prévu de ses activités des marchés des capitaux et d’une plus importante provision pour perte sur prêts. La Banque CIBC a surpassé les attentes des analystes en raison d’une meilleure croissance que prévu dans ses activités de services bancaires canadiens pour particuliers et PME, ainsi que dans ses activités commerciales américaines.