Le nombre de mises en chantier en données désaisonnalisées et annualisées a grimpé à 226 639 en août, alors qu’il était de 222 467 en juillet.
Les économistes s’attendaient en moyenne à une cadence annuelle de 215 000 pour le mois d’août, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
La moyenne mobile des six derniers mois, annualisée et désaisonnalisée, s’est établie à 218 998 mises en chantier en août, alors qu’elle avait été de 208 931 en juillet.
« Le mois d’août a été un autre bon mois pour la construction, avec des gains généralisés enregistrés dans presque toutes les provinces », a observé Rishi Sondhi, économiste à la Banque TD, dans un rapport.
« La construction résidentielle devrait rester vigoureuse jusqu’à la fin de cette année, car la base de la construction repose essentiellement sur de bons appuis pour la demande, à savoir des taux hypothécaires bas, une croissance démographique saine et de solides marchés du travail. »
Le marché immobilier s’est refroidi l’an dernier à la suite du resserrement des règles d’admissibilité au crédit immobilier et de la hausse des taux hypothécaires.
Cependant, le marché du logement a commencé à reprendre ses forces cette année, notamment parce que les taux d’intérêt des offres de prêts hypothécaires à taux fixe ont baissé.
Le rythme des mises en chantier dans les centres urbains a grimpé de 2,0 % pour atteindre 213 663 unités en août, a précisé la SCHL.
Les mises en chantier de logements collectifs ont diminué de 1,4 % à 160 388, tandis que celles de maisons individuelles ont progressé de 13,6 % à 53 275.
Dans les régions rurales, la SCHL a estimé le nombre de mises en chantier d’habitations à 12 976.
Dans un communiqué séparé, Statistique Canada a indiqué mardi que la valeur des permis de construire délivrés par les municipalités canadiennes avait augmenté de trois pour cent pour atteindre 8,3 milliards de dollars (G$) en juillet.
L’agence fédérale a précisé que la valeur des permis de construction de logements multifamiliaux avait augmenté de 4,2 % pour atteindre 2,8 G$ en juillet, ce qui était notamment attribuable à une augmentation en Ontario et au Québec.
La valeur des permis de bâtir dans le secteur des maisons unifamiliales a légèrement diminué de 0,2 % à l’échelle nationale.
Robert Kavcic, économiste principal chez BMO Marchés des capitaux, a estimé que la construction du marché de l’habitation canadien semblait toujours solide.
« Cela témoigne de la forte demande démographique, provenant à la fois d’entrées internationales et de nouveaux ménages créés au Canada », a écrit M. Kavcic.