Il s’agit d’une demande de longue date des partis d’opposition, qui maintiennent que cette fuite de données n’a rien de banal et mérite d’être étudiée par les parlementaires.
Le 1er novembre dernier, le Mouvement Desjardins a annoncé qu’aucun des quelque 4,2 millions de ses membres particuliers n’a été épargné par l’important vol de données effectué par un employé malveillant du groupe financier coopératif.
À l’origine, en juin, on avait annoncé que les informations personnelles, dont des numéros d’assurance sociale, de 2,7 millions de membres particuliers et 173 000 entreprises avaient été dérobées.
Mercredi, les députés Carlos Leitao, du Parti libéral, Vincent Marissal, de Québec solidaire, ainsi que le chef intérimaire du Parti québécois, Pascal Bérubé, ont salué la volte-face du gouvernement.
Ils se sont dit étonnés d’apprendre que le gouvernement tiendra finalement une journée de commission parlementaire, le 21 novembre, sur la question de la fuite des données, après avoir toujours refusé de le faire.
Ils se sont risqués sur une hypothèse: le gouvernement, selon eux, tente de faire diversion, après avoir connu la pire semaine de son mandat la semaine dernière, en raison du cafouillage en immigration.