Dans sa revue financière mensuelle, le ministère des Finances a indiqué vendredi que les charges des programmes avaient grimpé de 12,4 G$ à 156,9 G$ pour le semestre d’avril à septembre, alors qu’elles s’étaient chiffrées à 144,5 G$ pour la même période un an plus tôt.
Cette augmentation des dépenses était attribuable à une progression des principaux transferts aux particuliers, des principaux transferts aux autres administrations et des charges de programmes directes.
Les revenus semestriels se sont établis à 164,1 G$, en hausse de 6,1 G$ par rapport à ceux de 158 G$ du premier semestre de l’exercice précédent. Cette croissance a été essentiellement alimentée par une hausse des rentrées d’impôt sur le revenu des particuliers et des sociétés, a précisé la revue financière.
Les frais de la dette publique ont augmenté de 700 M$ pour atteindre près de 13 G$, comparativement à environ 12,3 G$ un an plus tôt. Cela s’expliquait en grande partie par de plus importants rajustements à la valeur des obligations à rendement réel en fonction de l’indice des prix à la consommation et par la hausse du taux d’intérêt effectif moyen sur l’encours des bons du Trésor.
Dans son budget du printemps dernier, le gouvernement libéral a prédit un déficit de 19,8 G$ pour l’exercice financier 2019-20.