Alors qu’un peu moins des deux tiers des Canadiens (60 %) possédaient un REER l’an passé, ce pourcentage a grimpé à 69 % dans le 10e sondage annuel de BMO sur le REER. Le montant moyen détenu dans ce type de comptes a également grimpé passant de près de 10 000 $ en 2018 à 11 922 $ en 2019.
Dans les provinces de l’Atlantique, du Québec et en Alberta, les montants moyens détenus dans les REER ont augmenté de 22 % en un an passant d’environ 17 000 $ à 18 000 $, alors qu’en Ontario et en Colombie-Britannique, la hausse n’était que de 6 %.
« Il est encourageant de voir des Canadiens de partout au pays mettre l’accent sur l’investissement à long terme et augmenter leurs cotisations prévues, s’est réjoui Robert Armstrong, directeur, Solutions multi-actifs, BMO Gestion mondiale d’actifs. Bien que les Canadiens prévoient de cotiser à leur REER, nous leur conseillons de surveiller leurs progrès et de faire des cotisations périodiques, afin d’éviter le stress associé aux cotisations excédentaires et à la date limite de cotisation au REER. »
Pas de plan de retraite
Malgré ce souci d’épargne pour la retraite, désarçonnés par la hausse du taux d’espérance de vie, le coût de la vie et les cheminements de carrière, les Canadiens peinent à planifier leur retraite et ne cesse de repousser celle-ci.
En moyenne les Canadiens veulent prendre leur retraite aux alentours de 62 ans. Mais le quart des répondants au sondage avoue ne pas savoir quand ils prendront leur retraite. Quelques sondés (10 %) affirment même ne jamais pouvoir la prendre.
Plus de la moitié des Canadiens (59 %) ne parviennent pas à estimer ce dont ils auront besoin pour leur retraite. Les répondants qui sont capables d’estimer un montant affirment qu’ils auront besoin d’entre 1 million et 1,5 million de dollars (M$).
Les milléniaux sont généralement plus gourmands que les baby-boomers en estimant le montant requis à 1,7 M$ alors que les baby-boomers visent un peu moins que le million. Les femmes visent un montant moins élevé que les hommes. Celui-ci s’élève en moyenne à 1,2 M$ contre 1,4 M$ pour les hommes.
« L’équation financière de la retraite est en train de changer et les Canadiens doivent tenir compte de nombreuses variables lorsqu’ils déterminent combien ils auront besoin pour financer le prochain chapitre de leur vie, a poursuivi Robert Armstrong. Il est important que les Canadiens fassent équipe avec un conseiller financier pour établir un plan efficace qui les prépare avant et après la retraite. Un expert en planification financière peut aider à définir une stratégie et une approche personnalisées susceptible d’aider l’épargnant à économiser et à investir pour l’avenir. »