Ce dernier a profité d’une conférence présentée ce mardi à Montréal pour expliquer les principaux projets de l’organisme de réglementation, ainsi que les défis dominants auxquels fait face l’industrie financière.
La question de la rigidité des lois actuelles et de la nécessité d’assouplir le cadre réglementaire a été abordée, une possibilité que ne nie pas le PDG.
« Il est sain de se demander si on est allé trop loin dans la réglementation du secteur financier. Il faut déterminer s’il y a lieu de faire des ajustements pour le rendre plus efficace. »
Une telle solution passerait nécessairement par les nouvelles technologies, juge-t-il, d’où l’intérêt grandissant de l’AMF pour la fintech. On note également une volonté d’encadrer le marché de la cryptomonnaie et de sécuriser les technologies liées à l’industrie financière.
Éviter la répétition d’un scandale
Le président a évoqué l’exemple de Quadriga, une entreprise canadienne de négociation de cryptomonnaie, afin de démontrer l’importance de se concentrer davantage sur ce domaine.
Pour rappel, près de 115 000 utilisateurs de la plateforme ont perdu 74,1 millions de dollars en espèces et 140,4 millions de dollars en cryptomonnaie lors d’une fraude massive survenue entre 2016 et 2019.
L’AMF compte empêcher qu’un tel scandale ne se reproduise en resserrant le cadre réglementaire entourant les cryptomonnaies et en développant ses habiletés en matière de fintech, explique le président.
« Nous avons mis en place un laboratoire fintech et j’en suis particulièrement fier, déclare-t-il. Principalement, nous avons décidé d’explorer nous-même les technologies afin de pouvoir encadrer de manière efficace un marché qui repose sur celles-ci. On s’intéresse plus spécialement à la blockchain et la cryptomonnaie. Nous voulons vraiment comprendre cet environnement pour éventuellement proposer des solutions réglementaires à des problèmes reliés à ce type de plateformes. »
Le problème principal est que…
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