La récession qui menace en raison de la pandémie de coronavirus a toutes les chances d’être nettement plus sévère au pays qu’aux États-Unis, rapporte La Presse.

À l’appui de cette sombre prévision, le quotidien montréalais cite une récente note prospective du fonds obligataire Pimco (Pacific Investment Management Company), basé à Newport Beach, en Californie.

Dans ce document destiné à sa clientèle d’investisseurs institutionnels, le géant américain, qui gère aujourd’hui quelque 2 000 milliards de dollars (G$), se montre en effet pessimiste quant à la suite des événements de ce côté-ci de la frontière.

« Après les baisses de taux d’intérêt cumulés (1 %) et les efforts de stabilisation des marchés monétaires et obligataires par la Banque du Canada, le parlement canadien vient d’adopter un plan de mesures d’aide financière d’urgence estimé à 82 G$ au cours des prochaines semaines, dont 27 G$ pour soutenir directement les travailleurs et les entreprises, ainsi que 55 G$ en charges fiscales reportées », indiquent notamment les analystes de Pimco.

Baisse du prix du pétrole et surendettement

Or, insistent-ils, malgré son ampleur, ce plan de soutien financier, monétaire et fiscal risque fort d’être insuffisant pour enrayer le début de récession qui menace le Canada. Selon eux, deux grands facteurs mettent aujourd’hui l’économie nationale en péril. En premier lieu…

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