Depuis le 23 avril, Berkshire Hathaway a réduit son nombre d’actions de 1,2 %, suggérant que son président, Warren Buffett, se préparerait à devenir plus agressif dans le rachat de ses actions, suggère un article récent du Financial Post.
Récemment, on note une réduction des actions en circulation du conglomérat. Si Berkshire Hathaway avait racheté ces actions, il aurait pu effectuer des rachats d’une valeur de 4,9 à 5,9 milliards de dollars américains (G$), selon le prix, sur une période de deux mois et demi, selon les analystes.
Les rachats pourraient avoir totalisé 5,3 G$, sur la base du prix moyen de l’action de Berkshire du 23 avril au 7 juillet, évalue James Shanahan, un analyste d’Edward Jones & Co. « Cela implique une activité de rachat relativement forte », commente-t-il.
Ces rachats pourraient permettre de réduire le niveau des liquidités de Berkshire, qui s’élevait à 137,2 G$ au 31 mars. Toutefois, cela reste de simples suppositions, puisque la société n’a pas voulu répondre aux demandes de commentaires.
L’oracle d’Omaha ne semblait cependant pas fermé à cette idée. Lors de l’assemblée annuelle de Berkshire du 2 mai, il avait affirmé ne pas avoir racheté plus d’actions, car le prix n’était pas descendu là où il le voulait.
La dernière fois que nous avons assisté à un important rachat d’actions remonte à juillet 2018. Un changement de politique avait alors permis à Warren Buffett, ainsi qu’au vice-président de la compagnie, Charlie Munger, de racheter des actions alors qu’ils pensaient que leur prix était inférieur à la valeur intrinsèque de Berkshire. Mais depuis, l’appétit du célèbre investisseur pour le rachat était relativement modéré.
Les rachats précédents de Berkshire dans le cadre de la politique actuelle ont totalisé environ 8 G$, dont 1,7 G$ de janvier à mars, lorsque la pandémie de coronavirus a fait baisser le prix.
Selon un document déposé le 8 juillet dernier, Warren Buffett possède l’équivalent de 248 741 actions de classe A, soit une participation de 15,54 %,