Air Canada rapporte vendredi que par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent, au cours de laquelle elle avait dégagé un bénéfice net de 343 millions de dollars (M$), elle vient de subir une perte nette de 1,752 G$, soit une perte par action de 6,44 $.
Les revenus d’Air Canada ont dégringolé de 89 % au deuxième trimestre de 2020 et au 30 juin, sa dette nette s’établissait à 4,564 G$, en hausse de 1,723 G$ par rapport au 31 décembre dernier.
Au deuxième trimestre, le transporteur basé à Montréal a réduit sa capacité de 92 % par rapport au trimestre correspondant de 2019 et prévoit l’abaisser d’environ 80 % lors du troisième trimestre de 2020.
La compagnie a annoncé des compressions d’effectif visant environ 20 000 employés, soit plus de 50 % de son personnel. Elle procède aussi au retrait de son parc de 79 avions plus anciens, soit des 767 de Boeing, des A319 d’Airbus et des E190 d’Embraer.
Le président et chef de la direction d’Air Canada, Calin Rovinescu, constate que les résultats du deuxième trimestre confirment les effets dévastateurs et sans précédent de la pandémie de COVID-19 et des restrictions de déplacements, fermetures de frontières et mesures de mise en quarantaine imposées par les autorités gouvernementales. Il fait remarquer qu’Air Canada a transporté moins de 4 % du nombre de passagers transportés au deuxième trimestre de l’exercice précédent.
Calin Rovinescu croit qu’il est urgent que les autorités gouvernementales du Canada prennent des mesures afin de rouvrir prudemment la frontière et de rétablir l’activité économique.
Il soutient qu’ailleurs dans le monde, d’autres territoires démontrent qu’il est possible de gérer de manière sécuritaire les priorités que sont la santé publique, la relance économique ainsi que la préservation et la création d’emplois.