L’inflation annuelle est ainsi restée inchangée par rapport à celle observée en juillet.
Les économistes s’attendaient en moyenne à une inflation annuelle de 0,4 % en août, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.
Les prix de l’essence ont diminué de 11,1 % par rapport à août 2019, après avoir enregistré une baisse de 14,9 % en juillet.
En excluant l’essence des calculs d’inflation, l’indice des prix
à la consommation a augmenté de 0,6 % en août.
Les prix ont grimpé dans d’autres catégories telles que les services de soins personnels, où ils ont progressé de 7,2 %, notamment en raison des hausses de prix des coupes de cheveux et des services de coiffure, sous l’effet des coûts liés aux mesures prises pour limiter la transmission de la COVID-19.
La moyenne des trois mesures canadiennes de l’inflation de base, considérées comme de meilleurs indicateurs des pressions sous-jacentes sur les prix et suivies de près par la Banque du Canada, était de 1,7%.
La Banque du Canada a l’intention de maintenir son taux directeur directeur à 0,25 %, qu’elle considère comme sa valeur plancher, jusqu’à ce que l’inflation revienne à la cible idéale de 2,0 % de la banque centrale.
L’espoir est qu’en maintenant son taux bas, la banque centrale puisse faire baisser les taux des prêts hypothécaires et des prêts pour permettre aux gens d’emprunter et de dépenser plus facilement pour aider l’économie alors qu’elle se remet de la crise de la COVID-19.
Des experts suggèrent que le taux directeur de la Banque du Canada pourrait rester à son niveau actuel jusqu’à la fin de 2022 ou même jusqu’en 2023, bien que le rythme de la reprise dépende en grande partie de la trajectoire de la pandémie, qui a touché de larges pans de l’économie canadienne.
Le rapport mensuel sur l’inflation a noté que les frais de transport aérien ont chuté de 16 % par rapport à août 2019, après avoir diminué de 8,6 % en juillet, la baisse de la demande pendant la pandémie ayant convaincu les compagnies aériennes d’offrir des rabais.
À l’échelle régionale, les prix ont augmenté le plus rapidement à l’Île-du-Prince-Édouard, où, selon Statistique Canada, les consommateurs ont payé davantage pour les cigarettes _ qui ont enregistré une augmentation annualisée de 7,8 % après que la province a instauré une taxe spéciale à la mi-juillet.