La pandémie a amené avec elle son lot d’incertitudes. Celle-ci continue de peser sur vos clients et il y a fort à parier qu’ils se tourneront vers vous pour mieux comprendre certains aspects de leur situation. CIBC a ainsi pensé aux cinq questions les plus fréquentes que pourraient vous poser vos clients et proposent des réponses.
1) Mes placements sont en baisse, que faire?
En raison de la volatilité attribuable à la pandémie, il est probable que vos clients s’inquiètent pour leur placement.
Conseillez-leur de ne pas trop focaliser sur l’actualité financière et de ne pas observer leurs placements chaque jour. Rappelez-leur qu’ils investissent sur le long terme et que même s’ils vivent des pertes, le marché a tendance à monter sur le long terme, donc celles-ci devraient se résorber.
Rappelez-leur que s’ils retirent leurs placements, ils cristalliseront ces pertes alors qu’en les laissant, ils bénéficieront certainement du rebond du marché, comme cela a été le cas en mars dernier, et lors de crises précédentes.
2) Devrais-je investir l’argent que j’ai en plus?
En raison de la pandémie, certains de vos clients ont pu accumuler davantage d’argent. On peut ainsi penser qu’ils ne sont certainement pas partis en voyage ou qu’ils n’ont pas payé de frais de garderie. Certains se demandent si les montants ainsi épargnés devraient être placés.
La réponse à cette question n’est pas la même pour tous. Avant d’y répondre, posez ces questions :
- Son emploi est-il stable?
- Possède-t-il un fonds d’urgence?
- Dispose-t-il d’un crédit à taux abordable qui peut combler un écart dans son budget jusqu’à ce qu’il ait accès à des fonds immobilisés ?
En connaissant la réponse à ces questions, vous serez capable d’évaluer les risques et de mieux l’aiguiller.
3) Comment augmenter mes liquidités?
À l’inverse, en raison des pertes d’emploi ou de la diminution de revenus, observée dans certains cas, des clients pourraient devoir composer avec un budget plus serré. Regardez avec eux leurs dépenses et évaluez celles qu’ils pourraient couper, par exemple des abonnements ou certains frais de transport dont ils n’ont pas besoin actuellement.
Si ce n’est pas suffisant, ils pourraient certainement différer certains versements. En raison de la pandémie, nombre d’institutions financières offrent à leurs clients de différer leurs versements de cartes de crédit et de prêt. Les municipalités proposent également de différer les impôts fonciers et les paiements de services publics.
4) Est-ce le bon moment pour acheter une propriété?
Cette question est effectivement d’actualité. Les taux d’intérêt sont très bas et devraient le rester un moment, une bonne nouvelle relative aux prêts hypothécaires.
Mais avant de leur conseiller d’aller de l’avant, regardez avec vos clients leurs priorités et pourquoi ils veulent acheter une maison. Vérifiez également s’ils seront en mesure d’effectuer leurs paiements même si un changement intervient dans leur situation financière.
5) Comment mieux gérer mon crédit
Cette question est déjà complexe quand tout va bien, mais avec la pandémie, certains sont obligés d’utiliser leur carte de crédit pour régler leurs dépenses, ce qui en augmente le solde. Pour les aider, passez avec eux ces différents points en revue :
- Proposez-leur de payer davantage que le paiement minimum chaque mois, afin d’éponger leurs dettes au fur et à mesure
- Rappelez-leur de payer leurs factures à temps pour ne pas avoir de frais supplémentaires
- Vérifier si la carte de crédit est vraiment la plus adéquate pour leur situation, ou si une autre carte leur permettrait d’avoir davantage de remises d’argent ou leur offrirait un meilleur taux d’intérêt
- Conseillez-leur de rembourser en premier les cartes de crédit avec le taux le plus élevé
- Proposez-leur de consolider leurs dettes avec un prêt ou une marge de crédit à taux d’intérêt réduit
- Conseillez-leur d’établir un fonds d’urgence pour couvrir les dépenses imprévues, ce qui leur évitera de faire croître leur dette de crédit.