Afin de bien illustrer la situation, nous avons pensé faire état des points positifs, soit ceux favorisant une reprise soutenue, versus les points négatifs et/ou les nuages pouvant amoindrir celle-ci :
Débutons par les points positifs…
- Les politiques monétaires et fiscales à travers le globe sont à leur point le plus fort depuis la 2e guerre mondiale! Nous remarquons une augmentation sans précédent de la masse monétaire en circulation. Cette liquidité crée inévitablement de la croissance.
- Les inventaires sont très bas et l’indice manufacturier est robuste. En considérant les récentes demandes, nettes de l’inventaire disponible, la production industrielle se trouve vraisemblablement en forte reprise. Une situation qui créera inévitablement des revenus.
- Le consommateur américain est en bonne posture financière. Contrairement à ce qui était le cas lors de la dernière crise en 2008, son bilan est solide et ceci favorisera l’augmentation de la consommation.
Et les vents contraires…
- Le stimulus fiscal américain grandement anticipé fut, pratiquement, « mis en veilleuse » avant les élections américaines. La prochaine fenêtre pour approuver et mettre un tel plan de l’avant se trouve probablement juste vers la fin janvier, si tout se déroule sans heurt. Toutefois, si la contestation découlant de la récente élection présidentielle s’envenime, ce stimulus pourrait-il tarder à venir? Nous pensons que cela demeure effectivement un risque susceptible de ralentir la reprise économique et engendrer de la volatilité.
- Bien qu’on ait assisté de la part de deux fabricants de vaccin à des annonces très positives en matière d’efficacité, les experts s’entendent sur le fait qu’il faudra néanmoins attendre une autre année avant que la « vie normale » reprenne, c’est-à-dire; voyager, aller au restaurant, dormir à l’hôtel, prendre l’avion, etc. D’ici là, plusieurs pertes d’emplois permanentes et fermetures diverses sont à craindre.
Le marché immobilier canadien, bulle? Bas taux d’intérêt, occasion!
Plusieurs de nos clients se demandent si nous vivons actuellement en période de bulle immobilière au Canada. En terme simple, oui. Déjà, avant la COVID-19, nous pensions que c’était le cas, particulièrement lorsque l’on considère le fort taux d’endettement des ménages. Or, une baisse de taux historique, combinée à un manque criant d’inventaire, ont largement contribué à propulser ce marché vers de nouveaux sommets!
Afin que cette fameuse bulle « éclate », il faudrait qu’un évènement-choc généralisé survienne, tel que des pertes d’emplois majeures. La situation semble sous contrôle pour l’instant, toutefois nous resterons à l’affût au cours des prochains mois alors que le support gouvernemental s’affaiblira et que l’effet des congés de paiements hypothécaires s’estompera.
Par contre, il est important de noter que cette situation inédite apporte son lot d’opportunités. Avec les taux historiquement bas que nous observons présentement, il serait pertinent d’évaluer avec nos clients s’il est avantageux de refinancer leur hypothèque. Cela est le cas pour bien des gens et ce, malgré des pénalités parfois salées. Une analyse approfondie de la situation de nos clients est fortement recommandée.
Le futur s’annonce plus radieux!
Il est donc primordial de bien saisir l’importance que revêtent les monstrueuses politiques monétaires et fiscales actuellement en place. Elles créent une énorme liquidité dans l’économie et il s’agit de la raison principale expliquant pourquoi les marchés boursier et immobilier ont explosé au cours de la pandémie. Puisque ce support n’est pas sur le point de disparaitre, il doit être considéré comme un important « filet de sécurité » pour les marchés boursiers. Nous croyons ainsi que le marché haussier, qui s’est entamé plus spécifiquement le 23 mars dernier, et qui a même surpassé son point le plus haut de février 2020, poursuivra son ascension. Sous cet angle, les « baisses » de marché et/ou périodes de fortes volatilités devraient simplement être perçues comme des opportunités d’achat.
La gestion du passif fait partie intégrante de la situation financière du client et en représente parfois même « la » plus grande part … Il est donc primordial de confier l’analyse de celle-ci à un professionnel objectif qui saura bien guider votre client et s’assurer que celui-ci en saisisse bien la valeur. Après tout, la gestion du passif en soit n’est-elle pas tout aussi importante que celle des actifs.
Mise en garde :
Bien que ce document ait été rédigé avec le plus grand soin, rien n’en garantit ni l’exactitude ni l’applicabilité à tous les cas particuliers. Certains énoncés reflètent les opinions personnelles de l’auteur.
La situation économique et politique, tant domestique que mondiale, évoluent constamment. Ceci implique que les commentaires, recommandations et suggestions contenues dans ce document pourraient devenir désuets suite à de tels changements.
Il est important de se rappeler que le rendement passé d’un fonds n’est pas nécessairement indicatif du rendement futur. La valeur liquidative par part et le rendement du capital fluctuent.
Les opinions dans ce présent communiqué ne reflètent pas nécessairement les opinions de Planiprêt inc. et Valeurs Mobilières PEAK inc.
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