Québec veut aider les travailleurs touchés par la pandémie à retourner sur le marché du travail. La province compte investir plus de 91,5 M$ sur deux ans pour accroître la diplomation et arrimer davantage l’offre de formation en fonction des emplois en demande.
L’annonce de cette nouvelle aide gouvernementale a été faite conjointement par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, et le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet.
Une bonne partie de l’enveloppe, soit 75 M$, permettra d’accroître le nombre de personnes qui intégreront le marché du travail par la diplomation et 13 M$ seront consacrés à soutenir la formation et la qualification de la main-d’œuvre. Une somme de 3,5 M$ visera à favoriser la formation dans des secteurs stratégiques pour la relance, notamment les secteurs de la construction, de la santé et des technologies de l’information.
Formation en accéléré
Pour « favoriser une reprise économique vigoureuse », le réseau scolaire doit « faciliter la reconnaissance des acquis [et développer de] nouvelles formations rapides vers des emplois qui sont en grande demande », a affirmé Jean-François Roberge.
Tout en continuant de privilégier les formations longues, il est clair pour le gouvernement que la pandémie force à « repenser les liens entre le marché du travail et le réseau de l’éducation », selon Jean Boulet. « Il est primordial de mettre en œuvre des approches innovantes et ciblées ainsi que des passerelles agiles vers le travail, notamment par la formation continue et la requalification », commente-t-il.
Selon les dernières données disponibles, le Québec compte environ 200 000 chômeurs pandémiques.