Depuis trois décennies, la banque centrale appuie ses décisions sur les taux d’intérêt et d’autres mesures sur un objectif consistant à maintenir l’inflation le plus près possible de 2,0 %, mais elle réévalue son mandat tous les cinq ans.
Cette année, la banque a ouvert des consultations à un groupe plus large de Canadiens, ce qui, selon Tiff Macklem, a permis aux fonctionnaires de mieux comprendre comment les Canadiens perçoivent les augmentations de prix et les taux d’intérêt.
Le gouverneur affirme que la rétroaction fera son chemin dans la décision de la banque, qui devra déterminer si elle s’en tient à son régime actuel de ciblage de l’inflation ou si elle conseille au gouvernement de tenir compte de facteurs supplémentaires.
Selon un résumé des consultations, la majorité des participants étaient favorables à ce que la banque maintienne l’inflation à un objectif annuel, estimant que des augmentations de prix régulières et prévisibles étaient préférables pour leur propre planification financière.
La zone de confort que la banque fixe pour sa cible d’inflation l’aide à déterminer quelles stratégies doivent être adoptées en ce qui a trait à son taux d’intérêt directeur, ce qui peut affecter les taux facturés pour les hypothèques et les prêts.