L’indice de maturité d’automatisation Appian, un outil interactif d’analyse comparative en ligne, a permis de définir dix dimensions d’excellence distinctes en matière d’automatisation. Grâce à cela, les entreprises de services financiers peuvent évaluer leurs progrès dans chacune de ces dimensions et se comparer aux pratiques qui ont court dans d’autres pays et organisations.
Cet outil d’évaluation comparative et l’étude qui l’accompagne cherchent à répondre à des questions telles que :
- La signification de l’expression « automatisation mature » pour une entreprise de services financiers moderne
- Ce que distinguent les entreprises qui ont tiré d’importants avantages commerciaux de l’automatisation et celles qui n’y sont pas parvenues
Les premiers résultats de l’étude ont permis de mettre en avant certains points. À partir de l’étude, il est déjà possible de classer les institutions financières en trois catégories :
- Les leaders de l’automatisation, soit ceux qui ont recours à une automatisation innovante ou sophistiquée
- Les retardataires, dont l’automatisation n’apporte aucune valeur ajoutée
- Les intermédiaires qui sont entre les deux et représentent 65 % des répondants.
La différence entre ces groupes est flagrante. En effet, la grande majorité des leaders (98 %) ont obtenu un « important avantage concurrentiel » grâce à leurs efforts d’automatisation, contre seulement 6 % des retardataires. De plus, 96 % des leaders disposent d’une automatisation à l’échelle de l’entreprise et d’un centre d’excellence, alors que 81 % des retardataires peinent encore à hiérarchiser les projets d’automatisation.
La majorité des leaders (70 %) ont intensifié leur recours à l’automatisation des processus robotisés ou numérisés, alors que 44 % des intermédiaires sont encore bloqués dans la phase pilote de mise en œuvre.
« Les données de l’étude laissent entrevoir une forte corrélation entre la taille de l’entreprise et la maturité de l’automatisation. Les plus grands services financiers du monde guident, en toute logique, la transition vers l’automatisation, et les gains qu’ils réalisent sont riches d’enseignements pour l’ensemble du secteur. Mais la taille n’explique pas tout. Nous observons un écart considérable entre les leaders et les retardataires, ainsi qu’une large majorité d’entreprises se situant dans le courant intermédiaire, et ce, dans toutes les sous-catégories du secteur », constate Mike Heffner, vice-président Solutions and Industry Go To Market chez Appian.
Le sondage montre également qu’il n’existe pas de voie unique vers l’excellence en matière d’automatisation. L’orchestration dans un flux de travail unifié est à l’origine de la plupart des avantages pour les clients et les employés constatés durant l’enquête.