La grande majorité des Québécois qui détenaient des placements (90 %) sont restés investis depuis le début de la pandémie, et ce, malgré les sursauts des marchés. Seul 1 % d’entre eux ont retiré l’intégralité de leurs placements et 8 % une partie, révèle un sondage d’ÉducÉpargne.
Toutefois, près de la moitié (47 %) craignent que le haut niveau d’endettement des gouvernements ait un impact négatif sur leur situation financière à la retraite. Environ le tiers (30 %) sont moins confiants vis-à-vis de leur projet de retraite depuis l’arrivée de la COVID-19 et 26 % estiment devoir faire davantage d’efforts pour bénéficier d’une retraite confortable.
ÉducÉpargne juge toutefois d’un œil positif la résilience des Québécois. Parmi les Québécois qui ont encore des placements, 85 % n’ont pas paniqué et ont conservé la répartition de leurs investissements.
« Pour ÉducÉpargne, ces résultats indiquent que les Québécoises et les Québécois sont assez résilients dans la gestion de leurs finances personnelles en temps de crise. La panique est toujours mauvaise conseillère et la majorité de nos concitoyens semble avoir gardé la tête froide, malgré la situation hors du commun que nous vivons depuis plus de 14 mois », selon Nathalie Bachand, Pl. Fin., présidente du conseil d’ÉducÉpargne.
Autre bon point, les répondants semblent plus confiants face aux crises financières. Ainsi, le quart (24 %) se pensent mieux préparés financièrement pour résister à une crise majeure, 63 % se disent aussi bien préparés que pour la COVID-19. Finalement seuls 4 % des sondés estiment qu’ils seraient moins bien préparés.
D’ailleurs la majorité (65 %) s’attendant à ce qu’une autre crise se produise de leur vivant. Plus de la moitié (52 %) estiment cette probabilité comme étant élevé et 13 % considèrent une telle situation comme probable.
« Bref, il y a de l’espoir et nous serons présents plus que jamais pour démontrer les bénéfices de l’épargne, que ce soit pour réaliser des projets d’avenir ou pour faire face à des situations imprévues, telles qu’une perte d’emploi ou même une pandémie », conclut Nathalie Bachand.
Ce sondage a été réalisé en ligne par SOM du 29 avril au 7 mai 2021. Auprès d’un millier de répondants adultes.