De nombreux ménages ont vu leur épargne monter en flèche pendant la pandémie – mais cela ne s’est pas nécessairement traduit par une augmentation de l’épargne-retraite.
Près de la moitié (46 %) des Canadiens ont déclaré avoir épargné plus d’argent pendant la pandémie qu’ils ne l’auraient fait autrement, rapporte une enquête du Healthcare of Ontario Pension Plan (HOPP) et d’Abacus Data. Mais plus de la moitié (52 %) de ces personnes ont déclaré n’avoir rien mis de côté pour la retraite.
Dans l’ensemble, 63 % des Canadiens ont déclaré n’avoir rien épargné pour leur retraite l’an dernier, contre 58 % dans le sondage de l’année précédente.
Un peu moins de la moitié (48 %) des répondants ont pourtant déclaré être « très inquiets » de ne pas avoir assez d’argent pour prendre leur retraite. Cette situation fait en sorte que les tracas liés à la planification de la retraite sont perçus comme étant plus importants que ceux touchant la santé physique (44 %), la santé mentale (40 %), l’endettement (31 %) et la sécurité d’emploi (26 %).
Les personnes à faible revenu sont plus préoccupées par l’épargne-retraite que les personnes à revenu élevé.
L’enquête a révélé que 52 % des répondants gagnant 50 000 $ ou moins se disaient « très préoccupés » par l’épargne-retraite, contre 42 % des répondants gagnant plus de 100 000 $. Dans l’ensemble, 36 % des répondants ont déclaré qu’ils vivaient d’un chèque de paie à l’autre.
Les deux tiers des répondants ont déclaré qu’une crise de la retraite était imminente, et 65 % ont déclaré que le coût de l’épargne-retraite était prohibitif.
Compte tenu de ces chiffres, il n’est peut-être pas surprenant que la plupart des répondants aient déclaré dépendre de leur employeur en matière d’épargne-retraite.
La plupart (71 %) ont déclaré qu’ils renonceraient à un salaire plus élevé pour bénéficier d’une meilleure pension au travail, et 85 % sont d’avis que les employés devaient avoir accès à un plan d’épargne-retraite abordable. Une majorité (77 %) estiment que les employeurs ont la responsabilité d’offrir un régime de retraite.
HOPP a demandé à Abacus de sonder 2 500 adultes au Canada du 19 au 27 avril. La marge d’erreur du sondage est de + / – 1,96, 19 fois sur 20.