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Comment elle a appris à se sentir à l’aise dans le malaise

Gillian Seidler, vice-présidente et chef de la conformité chez Placements Mackenzie, était en train de courir en août 2020 lorsqu’elle est tombée et s’est fracturé une cheville. Cette expérience lui a donné bien plus qu’un malaise, mais elle lui a fait apprécier chaque occasion où elle peut aller courir avec une cheville maintenant rétablie. Le fait d’exprimer de la gratitude – même dans les moments difficiles – lui a permis de s’engager sur de nouveaux chemins, de relever des défis et de maintenir la motivation de son équipe pendant une pandémie mondiale. Voici son histoire.

Changez de direction si cela vous semble juste

Au cours de la quatrième année de mon baccalauréat spécialisé en sciences, j’ai présenté une demande d’admission au programme de physiothérapie, sans avoir de plan B. Je n’ai pas été acceptée. En novembre 1996, j’ai trouvé un emploi contractuel chez Mackenzie en attendant de présenter une nouvelle demande d’admission au programme. Toutefois, au printemps suivant quand j’ai reçu la lettre confirmant mon admission, Mackenzie m’avait offert un emploi à temps plein. Je suis restée et je ne l’ai jamais regretté. J’ai eu la chance qu’un changement de poste au sein de Mackenzie se présente à moi chaque fois que j’en ai eu besoin, ce qui m’a apporté une occasion de croissance, de développement ou de portée élargie. J’aime la routine dans ma journée, mais je m’épanouis dans le changement, les défis et la possibilité de bâtir sur ce que j’ai appris.

N’ayez pas peur de l’imprévu

L’imprévu est au coeur du travail de conformité. Nous avons pour objectif d’être aussi proactifs que possible, mais quand les gens font des erreurs ou réagissent de manière imprévue, ou que la technologie ne fonctionne pas, nous devons être réactifs et résoudre le problème. À l’été 2016, on m’a proposé le poste de chef de la conformité. Ce soir-là, j’ai rapporté chez moi mon classeur de trois pouces d’épaisseur qui était bourré de versions papier de toutes nos politiques de conformité. C’est à ce moment-là que j’ai compris – et cela a été une grande leçon pour moi –, que je n’avais pas besoin de tout savoir. Quand on construit une équipe de personnes intelligentes et que l’on crée l’environnement adéquat pour qu’elles donnent le meilleur d’elles-mêmes au travail chaque jour, on a la structure appropriée pour prendre des décisions éclairées.

Les gens apportent du réconfort

Afin de dissiper le malaise que je ressentais à mon nouveau poste, j’ai parlé avec des dirigeants de toute l’organisation pour savoir comment nous pourrions les soutenir plus efficacement. J’ai aussi demandé à mon équipe de me suggérer une vision de l’avenir. Même si je me sentais un peu mal à l’aise dans mon nouveau poste, j’ai compris que les personnes dont je m’entourais me fournissaient l’appui dont j’avais besoin. Le fait d’obtenir des commentaires réfléchis et honnêtes de la part des autres m’a donné une idée vraie de ce qu’ils appréciaient et de ce qu’ils attendaient de moi, ce qui m’a permis de me sentir plus à l’aise. Cette communication transparente a également été très importante durant la pandémie. La création d’une équipe solidaire et engagée m’a fait comprendre que, même dans les situations où l’on éprouve un certain malaise, le fait de rassembler les gens et de trouver des idées rend les choses moins décourageantes.

Globalement, j’ai appris que nous ne pouvons pas tout contrôler. Mais nous pouvons contrôler la façon dont nous réagissons, nous pouvons être reconnaissants de ce que nous avons, et nous pouvons considérer le malaise comme une impulsion nécessaire vers la croissance et l’amélioration.

Cet article est le dernier de cette série.
Vous pouvez consulter notre série Histoires de défis ici
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