Près de trois Québécois sur 10 (30 %) indiquent que le fait de s’inquiéter de leurs placements les empêche de dormir la nuit. Les jeunes de 18 à 34 ans sont particulièrement touchés. Ils s’inquiètent de savoir combien ils auront besoin d’économiser pour leur retraite 12 heures par semaine en moyenne contre 6 heures par semaine pour les personnes de 55 ans et plus, selon un récent sondage sur les préoccupations financières mené par la Banque Scotia.
Les principales questions qui empêchent les clients de trouver le sommeil sont les suivantes :
- De quelle somme auront-ils besoin pour leur retraite (21 %) ?
- Comment feront-ils fructifier leurs placements (17 %) ?
- Par où commencer pour économiser (11 %) ?
« Nous savons que les Canadiens qui font appel à un conseiller sont moins susceptibles d’être préoccupés par leurs finances. La première consultation peut jouer un rôle indispensable pour les aider à dormir tranquille », affirme D’Arcy McDonald, premier vice-président, Paiements et Crédit non garanti, Banque Scotia.
L’institution a mis en place le Conseiller en sommeil, un ensemble d’outils qui vise à donner des ressources aux clients pour les aider à réduire le sentiment d’inquiétude lié à leurs placements et à mieux dormir.
Ces outils comprennent un centre d’information avec une foire aux questions sur les différents types de placements et des articles-conseils, ainsi qu’une ligne d’assistance (1-833-SLE-EEEP qui permet de recevoir des conseils financiers par téléphone ou de prendre rendez-vous avec un conseiller. Cette ligne offre aussi des conseils de méditation, de jour comme de nuit, pour calmer l’insécurité financière et lutter contre l’insomnie.
Les Québécois moins confiants
Selon le même sondage de la Banque Scotia, la majorité des Canadiens évaluent leurs connaissances en matière de placements comme étant de base ou moyennes (64 %) et seulement un peu plus de la moitié (56 %) sont en mesure d’expliquer la différence entre un régime d’épargne-retraite (REER) et un compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Cette proportion s’élève à 58 % chez les Québécois.
Les Québécois sont par ailleurs moins confiants dans leurs connaissances en matière de placements par rapport aux résidents d’autres provinces. Ils sont 9 % à considérer leurs connaissances dans ce domaine comme excellentes par rapport à 21 % chez les Albertains.
Par ailleurs, 36 % des Canadiens affirment qu’ils hésitent à investir en ce moment en raison de l’augmentation des cas du variant Omicron.
Les clients ont donc besoin d’accompagnement et de conseils pour augmenter leur niveau de confiance dans leurs capacités financières, afin de réduire l’inquiétude et le stress financiers susceptibles d’avoir des impacts néfastes sur leurs habitudes de vie et leur santé.