Un dessin de main qui dit au revoir.
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La majorité des promoteurs de régimes à prestations déterminées aux États-Unis (62 %) veulent se retirer de leurs régimes, révèle une enquête de State Street Corp, reprise par Benefits. Un autre tiers tentent d’atteindre l’autosuffisance. Seuls 5 % des répondants comptent maintenir leurs régimes ouverts.

Questionnés sur les raisons de leurs intentions, 63 % des promoteurs désirant se retirer ont expliqué qu’ils considéraient la pension comme un actif n’ajoutant que peu de valeur. Dans le cadre de cette sortie, près de la moitié des sondés (45 %) se disent susceptible de procéder à des transferts partiels du risque de rachat en cours de route, un peu moins du tiers (27 %) envisagent d’explorer une certaine forme de délégation à un gestionnaire d’actifs.

Un peu plus de la moitié des répondants (52 %) désirant devenir autonomes affirment qu’en travaillant sur un écoulement à long terme, ils pourraient encore décider de changer d’avis et d’opter pour une sortie. Cette option n’est toutefois pas envisageable pour le moment en raison des coûts élevés qui en résulteraient.

Un même pourcentage souligne que leur régime de retraite est un actif différenciateur pour l’entreprise. Elles ne sont donc pas prêtes à l’abandonner pour le moment.

Parmi ceux désirant maintenir leur régime de retraite ouvert, la grande majorité (84 %) est financée entre 80 et 100 % et 16 % sont sous-capitalisés. Un peu plus de la moitié (56 %) des promoteurs de régimes bien capitalisés assurent que pour ce qui est de la gestion du risque d’inflation, la surveillance de leur régime est alignée sur les objectifs à long terme. Seuls 31 % des répondants ayant des régimes sous-capitalisés partagent leur opinion, ces derniers misant davantage sur des actifs de croissance et rendant ainsi leur régime plus sensible à un environnement inflationniste.

Un peu moins d’un cinquième (18 %) des promoteurs de régimes PD envisages d’externaliser complètement la surveillance de leur régime au cours des trois prochaines années. Seuls 4 % l’ont déjà fait. La grande majorité (62 %) n’envisage pas une telle option.

Interrogé sur les raisons de l’impartition de leurs régimes PD et CD, la plupart (65 % et 69 %) citent le manque de ressources de leurs équipes internes, un autre 52 % et 56 % respectivement mentionnent le soutien en matière d’investissement ESG.

Un pourcentage plus faible (24 % et 34 %) donne comme raison la réduction des frais des gestionnaires d’actifs et l’amélioration de la gestion des risques du portefeuille. Un pourcentage similaire estime qu’ils remédient ainsi aux lacunes en matière de gouvernance.

Finalement, certains sont d’avis que cela permet d’accroître l’accès à des classes d’actifs alternatives (20 % et 16 %).