Vos clients sont confrontés à de nombreux risques quand vient le moment de préparer la retraite. Investment News en a dénombré ainsi dix à ne surtout pas oublier et quelques suggestions pour les atténuer.
- Risque de marché
La baisse des cours des marchés boursiers est un risque assez normal, mais que beaucoup ont oublié après ces près de dix ans de marché haussier. Toutefois, lorsque le marché baisse, à l’inverse, les rentes se portent relativement bien. Elles sont donc un bon élément à détenir dans un portefeuille diversifié.
- Risque de longévité
Alors que l’espérance de vie se prolonge sans cesse, il est possible que certains investisseurs aient sous-estimé leur durée de vie et voient ainsi leur épargne-retraite s’épuiser, les obligeant à vivre uniquement sur la sécurité sociale.
Pour parer à cette situation, les prêts hypothécaires inversés pourraient se révéler être la solution idéale. Nombre de retraités ont ainsi une maison, un actif important certes, mais illiquide. L’hypothèque inversée permet de transformer une partie de cet actif en liquidité.
- Risque de taux d’intérêt
Les taux d’intérêt qui ne cessent de monter pour contrer l’inflation ont fait chuter le prix des obligations. Et la Banque du Canada ne compte pas s’arrêter si vite. Pour limiter les dommages infligés, la solution pourrait être de raccourcir la durée des portefeuilles obligataires, car les obligations à long terme souffrent davantage que celles à court terme.
- Risque lié à la séquence
Il est toujours possible que le calendrier des retraits d’un compte de retraite nuise au rendement global. Ces derniers doivent être effectués de manière stratégique. « L’établissement d’un budget et la mise de côté de 2 à 4 ans de frais de subsistance dans des titres à revenu fixe ou du marché monétaire à court terme est une méthode éprouvée pour atténuer ces risques », rappelle Chad Olson, conseiller financier, SageView Advisory Group.
- Risque d’inflation
Tantôt nous parlions de la hausse des taux d’intérêt, mais celle-ci permet de lutter contre l’inflation qui elle aussi peut être particulièrement dommageable aux investisseurs. Pour lutter contre celle-ci, le meilleur remède est d’opter pour un portefeuille diversifié, car la hausse des prix des biens et services se traduit par une augmentation des revenus et des bénéfices des entreprises. Si le portefeuille inclut une allocation aux actifs réels, ce dernier pourrait bien profiter de cette hausse des prix.
- Risque pour la santé
En vieillissant, on est davantage enclin à tomber malade et donc à faire face à des dépenses médicales inattendues ou à des besoins de soins de longue durée. Une grande partie de la retraite devrait donc servir à se prémunir contre ce genre de situation et donc ne pas servir aux frais de subsistance.
- Risque familial
Les problèmes d’emploi, un divorce ou d’autres imprévus familiaux peuvent aussi venir gruger le pécule de retraite. Pour éviter ce type de situation, il est bon de se constituer un fonds d’urgence. Ce dernier permet de couvrir un certain nombre de situations et de protéger les actifs mis de côté pour la retraite.
- Risque politique
La sécurité sociale est la principale source de revenus de la plupart des retraités, mais les réserves du fonds fiduciaire du programme pourraient être éventuellement épuisées ou accessibles autrement.
Ainsi, les retraités ne devraient pas compter principalement sur la sécurité sociale. Il est important de se constituer soi-même un pécule pour la retraite.
- Risque d’affectation
En étant trop conservateurs, les retraités s’exposent au risque de manquer d’argent prématurément. À l’inverse évidemment, ils seraient trop exposés à la volatilité des marchés.
Une bonne approche serait d’utiliser une fourchette de risque dans laquelle le conseiller peut opérer et ajuster l’allocation en conséquence des aléas du marché et de la situation du client.
- Risque d’abus financier
Les investisseurs âgés sont plus susceptibles d’être victimes d’abus financier. Pour éviter ou du moins se prémunir contre ce type de situation, il est important de travailler avec un conseiller de confiance. Ce dernier est le mieux positionné pour s’assurer qu’il n’y a pas de mouvements suspects dans les comptes du client et pour prévenir une personne de confiance si quoi que ce soit arrivait.