Les principaux régimes de retraite nord-américains réduisent leurs investissements dans les édifices à bureaux pour se protéger contre l’impact de l’inflation sur les rendements, rapporte Avantages.
Dans la foulée de la pandémie, les grands fonds de pension américains et canadiens optent pour une révision de leur stratégie de placement en matière d’immobilier commercial.
L’essor du télétravail, qui réduit le besoin en espaces à bureaux, les amène à se tourner vers d’autres types d’investissements afin de se protéger de l’inflation, relate le Wall Street Journal.
Les grands investisseurs avaient largement investi dans les bureaux jusqu’à présent en raison des rendements intéressants. Ils préfèrent désormais investir leurs actifs dans les entrepôts, les locaux spécialisés, et les infrastructures telles que les aéroports.
Par exemple, Oxford Properties, la branche immobilière de la caisse de retraite des employés municipaux de l’Ontario, avait 44 % de son portefeuille immobilier investi dans les bureaux en 2016. Cette part pourrait diminuer à 20 % au cours des dix prochaines années, rapporte Avantages.
La firme comptable KPMG a annoncé pour sa part qu’elle réduira de plus de 40 % la surface de ses bureaux à New York.
Malgré un retour progressif des employés au travail en présence, la demande pour les espaces à bureaux pourrait chuter de 20 % au cours des prochaines années, selon Avantages.