Avec son expertise en gestion d’actifs, en recherche financière et en politiques publiques, Nordis Capital présente des solutions d’investissement qui vise à obtenir de meilleurs rendements ajustés au risque à long terme tout en misant sur le développement durable. La jeune firme vise la hausse du capital humain, social, naturel et financier du monde.
Nordis Capital se distingue par la diversité cognitive de son équipe fondatrice et une stratégie d’investissement qui mise sur la lutte contre les changements climatiques et les inégalités sociales. La firme tente ainsi de changer le monde, un investisseur à la fois.
« Tandis que Montréal se positionne comme un pôle de la finance durable en Amérique du Nord, notre ambition est de faire de notre nouvelle firme de placement et de notre société de recherche d’envergure mondiale des joueurs clés de cet écosystème. », affirme François Boutin-Dufresne, associé directeur chez Nordis Capital
La recherche, tremplin de l’investissement judicieux
Pour François Boutin-Dufresne, l’un des cofondateurs de Nordis Capital, il était logique d’orienter l’entreprise vers les priorités concernant les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). En effet, il est un précurseur en la matière au Québec. Par exemple, son mémoire de maîtrise, rédigé il y a déjà 20 ans, porte sur les risques de l’investissement responsable.
Avec cet intérêt, fort de son expérience en financement du développement international et comme économiste et stratège dans les marchés financiers, sa volonté d’utiliser les marchés des capitaux pour contrer les inégalités sociales et les changements climatiques l’a mené à lancer Sustainable Market Strategies (SMS) en 2018. La firme de recherche, qui examine les développements mondiaux en ESG/investissement d’impact/ISR, a publié plus de 250 analyses en stratégie d’investissement responsable distribuées à des clients prestigieux aux quatre coins du monde.
Nordis Capital est donc le « petit frère » qui se veut une version appliquée de SMS. La firme, récipiendaire d’une mention d’honneur pour la catégorie « Approche innovante d’intégration ESG » dans le cadre du Concours canadien en matière d’investissement responsable tenu au printemps 2022 #ESGChampionship, se donne la mission de développer des stratégies d’investissement en accord avec ses valeurs.
À l’ère du « greenwashing » qu’utilisent certains gestionnaires d’actifs pour attirer les investisseurs avec des portefeuilles soi-disant « verts » visant à lutter contre le réchauffement de la planète, plusieurs scandales ont éclaté ces dernières années, entre autres chez certains des plus importants gestionnaires d’actifs au monde. Il suffit de penser à DWS en Europe et plus récemment, Goldman Sachs, qui sont présentement toutes deux sous enquête par les autorités réglementaires pour mauvaise représentation quant à leurs produits d’investissement.
Pour sa part, Nordis Capital souhaite plutôt passer de la parole aux actes et n’hésite pas à repenser la prise de risques avec des stratégies innovantes comme son fonds Long/Short Global Alpha ESG. Il mise sur les actions du MSCI ACWI, les marchés à revenu fixe et les matières premières. Cet outil d’investissement se fait d’ailleurs remarquer par plusieurs clients de SMS.
« On a fait nos devoirs, au fil de plusieurs années de recherche, ce qui nous a naturellement permis de lancer un produit de qualité éprouvée et qui était déjà bien ‘vert’ avant que nous décidions de le promouvoir », explique François Boutin-Dufresne, fier de l’approche distinctive de Nordis Capital.
Contribuer au changement
La transition que connaît actuellement le milieu de l’investissement impose par ailleurs un peu d’innovation, alors que bon nombre d’investisseurs optent encore pour les actifs privés. « Nous sommes en bonne position pour répondre aux besoins criants en matière de protection de l’environnement; de lutte contre les inégalités sociales; de gestion des phénomènes sociodémographiques comme la retraite des baby-boomers, ou géopolitiques comme la division du monde en deux et la hausse historique de l’inflation », souligne François Bourdon, associé directeur chez Nordis Capital.
Alors que tout ce qui concerne les enjeux ESG est souvent perçu comme une contrainte et un ensemble de risques à gérer en investissement, la firme souhaite démontrer que la transition actuelle touche non seulement l’énergie, mais de nombreux autres aspects sociaux. « Il y a une foule d’opportunités à saisir et si notre fonds est aussi fructueux, c’est que les investisseurs ont compris que l’ESG n’est pas simplement un exercice de divulgation, c’est en fait un élément macroéconomique fondamental », indique Lenka Martinek, associée directrice chez Nordis Capital.
En 2020, l’équipe de SMS a donc réalisé que sa recherche pouvait contribuer à générer beaucoup d’alpha par le biais de l’investissement responsable. S’inspirant de la suggestion de plusieurs intervenants du milieu, c’est dans ce contexte que le comité fondateur de Nordis Capital a lancé son fonds spéculatif phare (Long/Short Global Alpha ESG) avec ses propres capitaux. Depuis, la firme a pu démontrer que la stratégie pouvait obtenir d’excellents résultats et a été sélectionnée dans le cadre du PGEQ l’année suivante. Coup d’envoi pour Nordis Capital, puisque l’appui du PGEQ a également donné confiance aux clients institutionnels.
Une équipe atypique
Contrairement à bon nombre de firmes de gestion d’actifs fondées par des gens qui collaboraient déjà depuis longtemps, le ‘clan’ SMS-Nordis Capital s’est formé en 2017 environ. François Boutin-Dufresne et Félix-A. Boudreault, cofondateur de SMS, se connaissent depuis l’école secondaire. Le premier a convaincu le second de se lancer dans l’aventure. Notons que Félix-A. Boudreault a été directeur des Politiques et négociations pour Environnement et Changement climatique Canada. Il a aussi contribué à la transition énergétique à titre d’ingénieur au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. La passion pour la finance et les questions climatiques ont ainsi réuni les deux entrepreneurs.
Actuaire et ayant toujours eu une grande soif d’apprendre, François Bourdon a pour sa part amorcé sa carrière dans le secteur de l’assurance. Il a ensuite été séduit par le monde de l’investissement et s’est joint à Fiera Capital où il a œuvré pendant plusieurs années à titre de gestionnaire de portefeuille et Chef des investissements global. Il y a acquis une expérience en gestion de placements dans différentes classes d’actifs. « Ce qui m’a attiré vers la finance durable, c’est le désir de changer la façon dont les capitaux sont distribués », mentionne-t-il.
« François Boutin-Dufresne a été le deuxième à me proposer un nouveau projet à mon départ de Fiera Capital. Lorsqu’il m’a appelé, j’ai su tout de suite que c’était ce que je voulais faire dans l’avenir, alors je me suis joint à la firme en septembre 2020 », se rappelle-t-il.
La plus jeune membre du groupe, Lenka Martinek, a la macroéconomie dans le sang et a toujours été motivée par la recherche de réponses. « Je suis comme l’enfant de la famille, qui demande sans cesse ‘Pourquoi?’ », dit-elle. Elle a fait carrière dans la quête d’explications du pourquoi et du comment fonctionne le monde. Forte d’une vaste expérience chez BCA Research, elle a analysé les marchés financiers pour comprendre des choses comme les raisons pour lesquelles le taux de chômage est différent d’un lieu à un autre, en quoi cela influence la politique monétaire et les allocations de capitaux.
Lenka Martinek a ensuite fait le saut de la recherche vers la gestion de placements. Elle s’est jointe à Investissements PSP à titre de gestionnaire de portefeuille global macro pour voir comment toutes ces connaissances se confirmaient sur les marchés. À l’approche de la quarantaine, elle décelait un écart entre ses ambitions personnelles et la vitesse de réaction du monde de l’investissement aux changements climatiques. Cela l’a amené à compléter une maîtrise en développement durable et en gestion à HEC Montréal pour, vous l’aurez deviné, découvrir la source d’un tel écart entre les besoins et l’inertie des marchés. C’est à ce moment que François Bourdon l’a contactée pour qu’elle se joigne à SMS. « Le projet Nordis m’intéressait vraiment, c’est-à-dire, d’aller plus en profondeur, et concrétiser ce mariage entre la recherche macroéconomique et financière et l’application de ma passion pour le développement », explique Lenka Martinek.
Les solides compétences de cette équipe comptent au nombre des qualités de cette firme émergente axée sur le rendement, motivée et contribuant à l’essor de l’écosystème local en matière de finance durable. Le fait que l’entreprise ait démarré avec peu, devant développer son infrastructure et créer des emplois intéressants pour attirer des gens aux talents variés, représente aussi un atout pour une firme comme Nordis Capital. « Et ce qu’on fait intéresse des clients qui ne sont pas nécessairement les plus actifs en investissement durable, ce qui diversifie notre groupe d’investisseurs », souligne François Bourdon.
Pour les années à venir, les membres de Nordis Capital veilleront à générer des rendements toujours plus élevés afin d’accroître sa clientèle et de s’assurer que cette dernière investisse toujours davantage, pour que les marchés des capitaux aident la firme à réaliser ses principaux objectifs : limiter l’impact des changements climatiques et s’opposer aux inégalités sociales.
Les textes de la série Gestionnaires en Émergence sont rédigés par le CGE et visent à mieux faire connaître des gestionnaires émergents canadiens, leurs stratégies d’investissement, et leurs réalisations.