Selon une récente étude menée par IG Gestion de patrimoine en collaboration avec Pollara Strategic Insights, une majeure partie des Canadiens à valeur élevée est dans le flou quant au rôle essentiel de l’assurance vie dans la planification successorale.
La majorité (88 %) des Canadiens aisés, définis par une capacité d’investissement d’au moins un million de dollars, envisagent de léguer leur patrimoine à leurs descendants. Cependant, seulement 54 % d’entre eux détiennent une police d’assurance vie. Plus préoccupant encore, un maigre 17 % comprend véritablement les bénéfices fiscaux et les autres avantages associés à l’assurance vie pour leur succession.
Alana Riley, responsable Assurances, Prêts hypothécaires et Solutions bancaires chez IG Gestion de patrimoine, se dit préoccupée quant à cette méconnaissance : « La plupart des gens ne comprennent pas le rôle que joue l’assurance vie dans la préservation de la valeur de leur succession et la protection de leur héritage. Cette situation présente une importante occasion de formation pour les conseillères et conseillers financiers et leur clientèle. »
Elle met également en lumière le fardeau fiscal lié à la transmission d’actifs. Par exemple, un chalet familial pourrait générer d’importantes répercussions fiscales pour les héritiers, au point qu’ils ne puissent pas le conserver. Une police d’assurance vie, non imposable, pourrait couvrir ces frais et garantir la pérennité du bien au sein de la famille.
L’étude a également révélé que bien que 78 % des Canadiens fortunés consultent un conseiller financier, seulement 42 % discutent des stratégies pour alléger le fardeau fiscal via l’assurance vie. Un tiers seulement considère l’assurance vie dans leur planification financière et successorale.
Il revient aux conseillers de rappeler à leurs clients que l’assurance vie peut être un outil pour la préservation et la maximisation de la transmission patrimoniale, soutient-elle.
Le sondage en ligne a été réalisé en août auprès d’un échantillon de 500 personnes qui sont les décideurs à l’égard de leurs placements.