La grande majorité des travailleurs canadiens (74 %) estiment que leur employeur devrait offrir une option d’épargne-retraite, indique le dernier indice de santé mentale de Telus Santé.
La retraite pèse lourd sur le mental. Ainsi, les travailleurs ayant les scores les plus inquiétants en matière de santé mentale et de bien-être financier sont ceux qui ignorent le montant d’épargne dont ils auront besoin pour obtenir le niveau de vie souhaité à la retraite. À l’opposé, ceux qui ont une idée de ce montant obtiennent les meilleurs scores de santé mentale et de bien-être financier.
« Vu la conjoncture économique, les travailleurs s’inquiètent de leur avenir financier. Ils ont besoin de conseils pour s’orienter », commente Juggy Sihota, chef du Bureau de la croissance à Telus Santé, repris par Avantages.
« Les employeurs qui sont conscients de l’indéniable lien entre le bien-être psychologique et le bien-être financier ont l’occasion unique d’apporter un soutien concret et englobant. En offrant un accès à des régimes d’avantages sociaux, des ressources et des outils complets, les employeurs peuvent aider leurs employés à bâtir un avenir sous le signe de la sécurité financière, pour eux-mêmes comme pour leurs proches », ajoute-t-il.
Les titres à revenu fixe gagnent en popularité
Du côté des caisses de retraite et autres investisseurs institutionnels, les titres à revenu fixe attirent toute l’attention en raison de la hausse continue des taux d’intérêt.
Ainsi 72 % des grands investisseurs ont augmenté leurs allocations d’actifs à revenu fixe, selon une étude de Pureprofile pour Managing Partners Group, citée par Avantages, et 19 % disent même avoir procédé à de grosses augmentations de leurs allocations.
Et cette tendance n’est pas prête de toucher à sa fin, puisque 90 % des sondés disent s’attendre à ce que les rendements des instruments à revenu fixe continuent d’augmenter au cours des six prochains mois. La plupart (86 %) s’attendent même à ce que ces augmentations se poursuivent pendant un an.
Pour profiter de ces hausses, 86 % des grands investisseurs prévoient augmenter leurs allocations à cette classe d’actifs.