Horlogerie, machines-outils, instruments médicaux... Les Suisses sont reconnus pour leur précision. Une qualité qui peut même s'appliquer à la mesure du risque des actions.Le groupe helvétique Unigestion, nouvellement établi au Canada, se présente comme un pionnier en la matière.En 1995, Fiona Frick a convaincu ses patrons chez Unigestion qu'il était possible de gérer le risque lié aux actions.
L'an dernier, l'actif sous gestion de Sprott a chuté de 29 %, en raison surtout du recul du prix des ressources naturelles. Cela a émoustillé les critiques, qui n'ont pas tardé à souligner la destruction de valeur, notamment celle engendrée par certains fonds de couverture et de métaux précieux.«Les 100 000 $ investis en 2011 dans un des fonds vedettes, le Fonds d'actions canadiennes Sprott, valent moins de 40 000 $ aujourd'hui», remarque Fabien Major, président de Major Gestion Privée.
En décembre 2013, sprott a annoncé l'embauche de Laurent Biron à titre de vice-président régional des ventes.Cette décision, explique James Fox, président de Sprott Asset Management, découle d'une démarche entreprise l'an dernier pour mieux comprendre les clients et bonifier les services.«Nous avons amélioré l'équipe de vente et notre approche avec les clients, dit James Fox. Nous cherchons à offrir des services plus personnalisés, ce qui implique de mieux comprendre les besoins des conseillers.»
Les conseillers ne peuvent plus envoyer à leur gré de messages électroniques commerciaux non sollicités depuis l'entrée en vigueur de la nouvelle Loi canadienne anti-pourriel (LCAP), le 1er juillet dernier.Les conseillers peuvent toutefois continuer à envoyer à leurs clients actuels des courriels liés aux services et aux dossiers en cours.
«Je suis craintif par rapport à ce qui se passe actuellement, c'est-à-dire la quantité phénoménale d'argent injecté dans l'économie américaine et la forte progression des marchés boursiers américains en 2013», indique Sylvain Lapointe, conseiller en placements chez Valeurs mobilières Peak.Le représentant croit néanmoins en une accélération de l'économie mondiale ces prochaines années. «Elle profitera davantage aux marchés émergents, dit-il, surtout que des titres comparables se négocient à de meilleures évaluations dans ces marchés.»
s'il prête attention à certains traits de personnalité, le conseiller peut démasquer rapidement les casse-pieds et se bâtir une clientèle composée uniquement de personnes intéressantes.«Si vous mettez de côté les considérations financières pour vous concentrer sur les valeurs et sur le comportement des nouveaux clients, vous serez capable de détecter très vite s'ils sont toxiques ou non», affirme Sylvain De Champlain, président de De Champlain Groupe financier et coach et associé chez Virage Coaching.
à l'instar de warren Buffett, Denis Poitras se soucie peu de la toile de fond. Il se concentre sur le choix des produits.«Comme le dit l'adage : le pudding, c'est quand on le mange qu'on le juge», dit le représentant en épargne collective d'Excel gestion privée.«Autrement dit, les ingrédients, le tour de main et le temps de cuisson ne m'importent pas. Je veux juste que ça goûte bon», explique-t-il.
la fiscalité peut parfois alléger les pertes des victimes d'un stratagème de Ponzi ; ce type de fraude consiste simplement en des mouvements de fonds entre divers comptes bancaires, sans qu'aucun placement ne soit réellement effectué.Bien qu'il reste encore des zones grises dans le traitement fiscal de ces supercheries financières, des décisions de Revenu Québec et de l'Agence de revenu du Canada (ARC) ainsi que la jurisprudence récente donnent une bonne indication de la marche à suivre.
La réussite des conseillers dépendra de plus en plus de leur capacité à expliquer la valeur qu'ils procurent aux clients.En effet, les changements à la réglementation concernant les fonds communs et les valeurs mobilières feront en sorte qu'à compter de 2016, le client connaîtra le coût exact, au dollar près, des frais qu'il paie à son représentant.«C'est trop coûteux !» «Pourquoi dois-je payer des frais aussi élevés, alors que le rendement de mes placements est en baisse ?» «J'ai rencontré un autre conseiller qui demande beaucoup moins.»
Facile de perdre un client... Gaétan Veillette, planificateur financier chez Groupe Investors, a déjà perdu un client de 94 ans qui venait de transférer près de 425 000 $ chez lui, parce que ses enfants voulaient qu'il regroupe ses placements en raison de son âge avancé.«Les enfants n'avaient aucune idée de la qualité de mes services, dit-il. Il a donc été impossible de récupérer le client.»Financement d'un projet, décès, mésentente, saisie judiciaire, invalidité... De nombreux événements peuvent pousser un client important à quitter son conseiller.