Lorsqu'un conseiller commet une erreur, il s'expose à un éventail de sanctions, qui vont d'une réprimande à une suspension, en passant par une amende, une poursuite pénale ou civile... Sans compter l'image que cela donne du professionnel et du cabinet...«Le problème, explique Michel Mailloux, formateur en éthique et déontologie chez Deontologie.ca, c'est que les règles changent tellement vite que peu de cabinets ou de conseillers arrivent à les suivre.»
La volatilité sera encore au rendez-vous en 2014, affirme Dave Paterson, président de D.A. Paterson and Associates, une société de recherche sur les fonds établie à Toronto.«L'incertitude est palpable, dit-il. Par exemple, la croissance de l'économie américaine s'accentue, mais je ne suis pas certain que le rythme sera suffisant pour soutenir les évaluations actuelles.»
L'épargnant n'est pas qu'un être de raison. Il a une personnalité et un style que les conseillers auraient souvent avantage à cerner.En effet, pour établir une relation solide avec un nouveau client, il ne faut pas se contenter de définir un horizon de placement, un degré de tolérance au risque et un montant à investir.
On entend souvent parler d'hypothèque inversée, mais rarement du démembrement du droit de propriété. Pourtant, cette deuxième option procure parfois plus d'avantages aux personnes âgées que la première.Au Québec, le droit de propriété comprend trois composantes : l'usus (le pouvoir d'habiter), le fructus (le pouvoir de percevoir un loyer) et l'abusus (le pouvoir de vendre ou de faire des travaux).
La fiducie à soi-même est particulièrement intéressante pour les personnes âgées fortunées, et elle est appelée à connaître un essor en raison du vieillissement de la population.Attention cependant : certains experts laissent entendre que la fiducie à soi-même peut remplacer le mandat en cas d'inaptitude et procurer plus d'avantages au constituant. Ce faisant, ils laissent plusieurs points en suspens.
Plusieurs experts croient aux mérites des fonds équilibrés, à tel point qu'ils les préfèrent à un portefeuille équilibré comprenant plusieurs fonds.D'ailleurs, les fonds équilibrés, dans leur définition large, comptaient en décembre dernier pour 48 % de l'actif placé dans les fonds communs au Canada, selon l'Institut des fonds d'investissement du Canada (IFIC).
Dan Hallett ne choisit jamais ses fonds en fonction des prévisions annuelles. «Je préfère viser le long terme», dit le vice-président et directeur, gestion des actifs chez HighView Financial Group.Toutefois, il y a des vérités qui ne peuvent pas être ignorées, comme la cherté de certaines actions et du marché obligataire.Dans sa sélection, Dan Hallett a donc mis l'accent sur des gestionnaires renommés qui examinent les données fondamentales des entreprises et veillent à ne pas payer un titre trop cher.
La consolidation des agents généraux se poursuit.Au début de 2014, Qualified Financial Services (QFS), une firme torontoise en pleine progression, a acquis Le Groupe Goldman (LGG), créé en 2009 dans la région de Montréal.Le mouvement de consolidation des agents généraux s'explique par la hausse des coûts et le rétrécissement des marges bénéficiaires. Ainsi, plusieurs d'entre eux recherchent activement les économies d'échelle.
Peur de mal vieillir ou de voir sa vie de couple déraper, voire peur de s'ennuyer...Beaucoup de préretraités craignent la retraite non seulement sur le plan financier, mais aussi sur le plan psychologique. D'où l'importance pour les conseillers d'intervenir sur des aspects autres que l'argent.On ne met pas fin à 30 ou 40 ans de vie professionnelle en criant ciseau. «Il est normal qu'une transition importante suscite à la fois de la curiosité, des craintes et des doutes. La retraite représente une double transition : la fin du travail et le début d'une nouvelle période de vie qui correspond au troisième âge», explique Danielle Poupard, psychologue-conseil et auteure de nombreux articles, dont un sur la retraite.
Un Canadien de plus de 45 ans sur trois prend soin d'une personne âgée en perte d'autonomie qui a besoin d'aide au quotidien, selon une enquête menée par Statistique Canada en 2008-2009.Certes, il peut être valorisant d'aider un proche. Parfois, la charge émotive est si grande et les responsabilités sont si importantes que les aidants naturels sombrent dans la détresse. En 2010, 16 % d'entre eux étaient fragilisés, selon une étude de l'Institut canadien d'information sur la santé.