Une étude sur le comportement des enfants a permis de mettre en lumière une différence fondamentale entre les deux sexes.Quand ils jouent ensemble, les garçons s'installent côte à côte, comme s'ils étaient soucieux de ne pas se défier en se plaçant vis-à-vis.
De formation scientifique, Jean-Luc Fournier aborde les marchés boursiers et obligataires avec une approche plutôt cartésienne.Comme on dit dans le jargon de l'industrie financière, il est du type top down, c'est-à-dire qu'il fait un examen des tendances mondiales pour ensuite choisir les secteurs les plus prometteurs.«À mon avis, dit le conseiller en placement d'Industrielle Alliance Valeurs mobilières (IAVM), l'année 2013 sera surtout très bonne pour les États-Unis, qui se réindustrialisent et qui sont en plein redressement économique. Au 28 mars dernier, le Dow Jones était d'ailleurs en hausse de 10 %, par rapport à 2,5 % pour l'indice S&P/TSX.»
Leurs gestionnaires respectifs ont une bonne feuille de route et ont retenu l'attention du conseiller Michel Marcoux.
FEMMES ET SERVICES FINANCIERS - Les femmes sont de plus en plus riches et constituent un marché en forte croissance, mais pour les atteindre, l’industrie financière doit changer son discours.
En amérique du nord, les femmes contrôlent 33 % de la richesse, selon l'étude «Leveling the Playing Field: Upgrading the Wealth Management Experience for Women», publiée en 2010. Ce pourcentage est en progression.En 2009, il a fait un bond de 9 %. Et les experts anticipent qu'il croîtra en moyenne de 8 % par an jusqu'en 2014.Plusieurs facteurs expliquent cet enrichissement. Les femmes sont plus actives qu'avant sur le marché du travail ; l'écart entre leur revenu et celui des hommes s'est rétréci ; leurs connaissances accrues font qu'elles s'engagent de plus en plus dans les décisions financières de la famille ; de plus, en raison de leur longévité, elles touchent souvent un héritage au cours de leur vie.
Tranquillement et sûrement, les femmes se taillent une place dans l'industrie financière. En 2012, 62 % des personnes qui y oeuvraient étaient de sexe féminin, selon Statistique Canada.Cependant, en dépit de cette percée, la gent féminine a de la difficulté à gravir les échelons. Elle n'occupe que 17 % des postes de vice-présidence et 10 % des postes liés à la direction générale des entreprises de services financiers, indique le même organisme fédéral.
Depuis son lancement en 2002, l'Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) a connu une belle croissance. Ses effectifs sont passés de 50 à l'époque à quelque 400 aujourd'hui.En même temps, son rayonnement s'est propagé. L'Association, depuis ses débuts une ramification de la prestigieuse Financial Women's Association de New York, a formé en 2004 un partenariat avec Women In The Lead-Femmes de tête, un organisme qui aide les femmes à décrocher des postes de haut niveau, et s'est associée en 2007 à Women at the Top, qui rassemble des femmes occupant des postes de haut niveau et décisionnels au Canada.
Rusty Holcombe, pdg d'Holcombe Financial, donne raison aux sceptiques du plan financier dans son livre You Should Only Get Rich Once (2012). L'auteur y soutient que le plan de retraite est une perte de temps.«En essayant de prédire le futur, les conseillers financiers jouent aux diseuses de bonne aventure, dit-il. Comment savoir quel sera le taux d'inflation, les revenus ou les dépenses au cours des 30 prochaines années ?»
En 2008, nadine lajoie, présidente de Lajoie des Finances, en était rendue à un point de sa carrière où elle voulait avoir du temps à elle tout en étant assurée que ses clients étaient bien servis.Son réflexe a été de proposer à Patrick Masse, son employé depuis neuf ans, de devenir son associé.«Avec le recul, je pense que le fait d'avoir procédé progressivement, c'est-à-dire d'avoir peu à peu accru ses responsabilités et sa rémunération, a facilité cette transition», constate-t-elle.
«La meilleure façon d'aller plus vite, c'est de ralentir, affirme Rémi Tremblay, président de la Maison des leaders, conférencier et auteur. Sinon, on crée des problèmes en essayant d'en régler.»Profitant de la conférence «Concilier le leadership de coeur et de performance» qui s'est tenue en février dernier au Gesù, à Montréal, Rémi Tremblay suggérait aux cadres et aux dirigeants d'aller à contre-courant. Cependant, dans un monde qui va de plus en plus vite, comment s'y prendre ?