PLANIFICATION DE LA RETRAITE - Votre client songe à nommer un liquidateur testamentaire ou à le devenir ? Voici ce que vous devez savoir et ce que vous pouvez faire, en tant que conseiller, pour l'aider à prendre les bonnes décisions dans ce parcours semé d'embûches.De prime abord, prévenez votre client de ne pas sous-estimer le travail qu'implique le règlement d'une succession. «Je demande souvent à des liquidateurs s'ils ont un emploi. Je leur dis alors qu'ils viennent de s'en trouver un autre !» lance Michel Beauchamp, de Beauchamp & Gilbert, notaires, à Montréal.
La chute du prix du pétrole depuis un an a mené le Canada à une récession «technique». Depuis octobre 2014, l'indice plafonné de l'énergie S&P/TSX a perdu plus du tiers de sa valeur. Comment expliquer cette baisse à un client ? Comment se situer dans les cycles d'un marché aussi complexe ? Voici quelques pistes.Xiaoyi Mu, maître de conférences à l'Université de Dundee, en Grande-Bretagne, vient de publier, dans The Energy Journal, un article dans lequel il distingue trois types de cycles dans les prix du pétrole brut, et ce, depuis aussi loin que le 19e siècle.
Dans un ouvrage publié récemment, Jarrod Wilcox et Frank Fabozzi disent souhaiter ni plus ni moins qu'une petite révolution dans le monde du conseil financier. Dans Financial Advice and Investment Decision: A Manifesto for Change, les deux auteurs, le premier, président de Wilcox Investment, et le second, professeur de finance à l'École des hautes études commerciales du Nord en France, y vont de constats sévères sur la profession et proposent une nouvelle approche en matière de conseil financier, celle de la richesse discrétionnaire.La stratégie consiste premièrement à construire un «bilan financier étendu» jusqu'à la retraite en tentant d'évaluer le revenu minimum dont un client aura besoin à la retraite. La valeur actualisée de ces besoins sera considérée comme un «passif implicite».
Afin de réduire les biais comportementaux qui nuisent au rendement d'un portefeuille, Philippe De Brouwer, analyste en chef à Royal Bank of Scotland, à Londres, propose d'adapter ses investissements en fonction de ses différents besoins.Philippe De Brouwer suggère essentiellement de construire un portefeuille en couches successives, selon la pyramide des besoins élaborée par le psychologue Abraham Maslow dans les années 1940.
La stratégie momentum est une technique d'investissement qui, selon plusieurs, a fait ses preuves. Mais attention avant de la conseiller à vos clients : bien d'autres experts la jugent tout simplement trop risquée, surtout pour les épargnants moins fortunés.Depuis 30 ans, plusieurs chercheurs ont conclu que la stratégie, qui consiste à acheter des titres qui ont bien performé durant une période donnée et à vendre ceux qui ont le moins bien performé, pouvait battre l'indice de base, et ce, dans différents marchés.
Longtemps considérée comme une proposition farfelue ou dangereuse, l'idée que l'État puisse créer de la monnaie a récemment été remise au goût du jour en Islande, un pays durement touché par la crise financière de 2007-2009.En mars dernier, Frosti Sigurjonsson, un député islandais, publiait son rapport, commandé par le premier ministre, dans lequel il est recommandé de retirer aux banques leur pouvoir de créer de la monnaie.
La Banque du Canada dresse un portrait rassurant du secteur des fonds communs de placement au pays, dans une étude portant sur ses «vulnérabilités potentielles» publiée en juin dernier (http://tinyurl.com/oj24me9).Premier constat, la taille de l'industrie des fonds communs au Canada ne cesse d'augmenter.L'actif de l'industrie est passé de 25 G$ en décembre 1990 à 426 G$ en décembre 2001, selon le ministère des Finances du Canada. Et à la fin de 2014, selon la Banque du Canada, 1 100 G$, soit 54 % du PIB canadien, étaient investis dans des fonds communs de placement au pays. (Les fonds de marché monétaire sont exclus de l'étude de la Banque.)
En raison des compressions qui s'accumulent dans les budgets des universités, les fondations universitaires sont de plus en plus appelées à jouer un rôle important dans le financement de l'éducation supérieure. Mais en ont-elles les moyens ?Pour Pascal Duquette, directeur de la Fondation HEC Montréal, il ne fait aucun doute que la fondation de l'École en viendra naturellement à prendre le relais pour certaines dépenses de l'institution.
Après les banques et les sociétés d'assurance, les gestionnaires d'actif (fonds communs, fonds de couverture, etc.) pourraient bientôt être réglementés en fonction du risque systémique qu'ils créent. Aux États-Unis comme au Canada, l'industrie est en attente d'une décision des autorités.Depuis 2009, la surveillance du risque systémique est le nouvel objectif de tous les régulateurs dans le monde. On parle aussi de réglementation «macroprudentielle» pour faire référence à ce contrôle, non pas seulement de la vulnérabilité d'une institution, mais aussi des conséquences probables que sa faillite pourrait avoir sur le système financier.
Les conseillers tiendraient peu compte de la tolérance au risque de leur client ou de leur âge pour la mise au point d'un portefeuille, selon une nouvelle étude.En fait, les conseils en matière d'investissement offerts par les conseillers ressemblent souvent à un modèle pour tous, concluent quatre professeurs de finance américains et canadiens dans l'étude Retail Financial Advice: Does One Size Fit All? publiée en septembre dernier (http://tinyurl.com/kfs2ggl).