Les pays occidentaux à l'économie chancelante auraient intérêt à suivre le modèle japonais en accroissant les dépenses gouvernementales afin de compenser le processus de désendettement des ménages et des entreprises.C'est ce qu'affirme le réputé et controversé économiste japonais Richard C. Koo. Il va ainsi à contre-courant de nombreux autres experts, qui privilégient plutôt la solution d'une politique monétaire accommodante.
Investir dans des fonds communs qui ont un actif sous gestion élevé n'est pas gage de meilleurs rendements, loin de là.Des recherches récentes portant sur la relation entre la taille des fonds et leur rendement laissent croire que ce serait plutôt l'inverse, du moins dans le cas des fonds de sociétés à petite capitalisation.
Bien que la divulgation d'un conflit d'intérêts ait pour but de favoriser une relation saine entre un client et un conseiller, selon des chercheurs, elle aurait plutôt des effets pervers.
Comment départager l'utile du superflu dans le déluge de données économiques et financières ? Pour le savoir, Finance et investissement a demandé à des experts quels principaux indicateurs surveiller afin de mieux comprendre les marchés, et même, prévoir leur direction.D'entrée de jeu, Michel Doucet, vice-président et gestionnaires de portefeuille chez Valeurs mobilières Desjardins (VMD), souligne l'importance de bien interpréter les indicateurs afin de saisir le fonctionnement général d'une économie.
Les dernières recherches indiquent que les informations et les opinions diffusées dans les médias peuvent influer sur les marchés boursiers. Cette influence jouerait, même si à notre époque, l'information circule à grande vitesse par divers autres canaux de communication grâce à Internet.En fait, les économistes ont toujours soupçonné qu'il existait un lien entre les médias et la Bourse.
Les épargnants ne sont pas les seuls à prendre des décisions financières souvent irrationnelles. Les gestionnaires de fonds communs auraient eux aussi leurs petits défauts, selon différentes recherches.En 2005, deux chercheurs de la Harvard Business School, Anna Scherbina et Li Jin, ont comparé les décisions de ventes des gestionnaires de fonds communs d'expérience à celles de nouveaux venus dans le métier (http://tinyurl.com/nefuvur).
Les décisions irrationnelles des épargnants seraient liées en grande partie à des facteurs génétiques, selon une nouvelle recherche.Depuis les années 1990, l'économie comportementale a établi que les êtres humains ont des biais qui les empêchent d'agir de façon totalement rationnelle en tant qu'investisseurs.
La Banque du Canada entend maintenir sa politique de non-intervention en matière de taux de change.C'est ce qu'a assuré le gouverneur de la banque centrale, Stephen Poloz, lors d'un discours prononcé à Drummondville le 16 septembre dernier.Selon lui, une monnaie qui fluctue au gré des prix des matières premières agit comme un «amortisseur» ou une «digue flottante à l'entrée d'un port, qui monte et descend en fonction des marées».
«L'achat périodique n'est certainement pas la stratégie la plus optimale, mais c'est probablement la plus pratique», estime Dan Hallett, vice-président et directeur chez HighView Financial Group.Selon lui, quand il s'agit de choisir entre investir une somme d'argent d'un coup ou par achats périodiques, la décision dépend beaucoup des hypothèses que l'investisseur fait sur la direction générale du marché. «Si vous croyez que le marché montera sans cesse, il est plus payant d'investir au tout début», résume-t-il.
Les défaites sportives influencent l'humeur de la population et ont un impact immédiat sur les rendements boursiers, d'après un document de travail de la Banque du Canada.Un des auteurs, Michael Ehrmann, directeur du service des analyses de l'économie internationale de la Banque du Canada, a étudié les matchs qui ont conduit à l'élimination de la France et de l'Italie de la Coupe du monde de football de 2010 (http://tinyurl.com/l3vethf).